C’est parti pour le Salon du livre de Trois-Rivières!

C’est hier que s’est ouvert le 33e Salon du livre de Trois-Rivières qui se déroule entièrement en ligne jusqu’à dimanche. Plus de 110 activités sont au programme en direct du site Web du Salon au www.sltr.qc.ca: rencontres en direct, causeries, entrevues, tables rondes, spectacles pour enfants et plusieurs autres animations.

Comme le veut la tradition, l’équipe du Salon du livre a remis plusieurs prix lors du lancement de ses activités, soit les prix Adagio, Illustration jeunesse et BD.

Le Prix Adagio récompensant le travail d’un auteur de la Mauricie ou du Centre-du-Québec ayant marqué la scène littéraire d’ici et d’ailleurs a été décerné à Yvon Rivard.

Né à Sainte-Thècle, Yvon Rivard a amorcé ses études supérieures en littérature à l’Université McGill avant de les poursuivre à La Sorbonne et à l’université d’Aix-en-Provence, où il a décroché un doctorat en littérature française. Il a également enseigné à l’Université du Vermont et à l’Université McGill.

Yvon Rivard attire l’attention de la critique avec la parution en 1976 de Mort et naissance de Christophe Ulric, son premier roman. C’est pourtant son deuxième roman, intitulé L’ombre et le double, qui obtient un succès public.

Il est lauréat du prix du Gouverneur général 1986 pour son troisième roman Les silences du corbeau. Ses romans suivants, Le milieu du jour (1995) et Le siècle de Jeanne (2005), décrochent tous deux, à dix ans d’intervalle, le Grand prix du livre de Montréal.

Essayiste québécois majeur, il est lauréat du prix Gabrielle-Roy 1994 pour Le bout cassé de tous les chemins, du prix Jean-Éthier-Blais 2007 pour Personne n’est une île et du prix du Gouverneur général 2013 pour Aimer, enseigner.

Les Prix Illustration jeunesse ont, quant à eux, été remis à Valérie Boivin pour L’Horoscope (catégorie Album), Ninon Pelletier pour Les mannequins maléfiques (catégorie Petit roman illustré) et à Jasmine Mirra Turcotte pour Ohé! (catégorie Relève).

De son côté, le jury du Prix BD a été séduit par la qualité du dessin et du récit de Khiêm – Terres maternelles de Djibril et Yasmine Phan Morissette. Ils y présentent une histoire familiale empreinte de courage et de résilience qui s’étend sur trois générations.

La brume de Mireille St-Pierre et Traces de mocassins de Louis Rémillard étaient également finalistes pour ce prix.

Notons que le jury a aussi attribué une mention spéciale pour le troisième tome de la BD jeunesse Aventurosaure, L’oracle de Trïasio. (M.E.B.A)