Cégeps en spectacle: Trois-Rivières accueille la finale nationale

ÉVÉNEMENT. Le Cégep de Trois-Rivières sera l’hôte de la finale nationale de Cégeps en spectacle le 28 avril.

Vingt-deux artistes cégépiens seront les vedettes de dix numéros provenant des quatre coins de la province. La soirée s’annonce diversifiée: musique, chant, magie, humour, théâtre et danse sont au programme.

«Avec toute cette diversité, notre plus gros défi sera la gestion des coulisses, annonce Virginie Bertrand-Gaucher, responsable du service d’animation socioculturelle du Cégep de Trois-Rivières. On a un magicien avec beaucoup de matériel et du côté des numéros musicaux, il y aura notamment un piano à queue, deux claviers, une contrebasse et une batterie. Pour une question de professionnalisme et pour laisser toute la scène à chaque participant, on ne laissera pas des instruments ou les accessoires d’un autre numéro sur la scène.»

La région Centre-Est, dont fait partie la Mauricie, sera représentée par le Cégep de Drummondville et le Cégep de Saint-Hyacinthe.

Les artistes arriveront au Cégep le jeudi soir. En plus de tests de son, ils participeront à trois ateliers sur un choix de quatre au cours de leur séjour en ville. Les ateliers porteront sur la direction musicale, la présence sur scène, la mise en scène et la technique vocale et l’eutonie.

«Les ateliers sont très intéressants, mais des fois, ça les brasse un peu dans leur vision. C’est une grosse fin de semaine pour eux. À tout ça, il y a le stress de bien performer lors de la finale qui s’ajoute. Beaucoup de prix seront également remis aux participants à la fin de la soirée», souligne Mme Bertrand-Gaucher qui travaille actuellement à régler toute la logistique entourant l’événement.

La soirée sera animée par quatre étudiants du Cégep de Trois-Rivières, soit Noémie Benoit, Alan Rivard, Eliza Blais et Maïkah B. Pilon. Par ailleurs, le spectacle sera webdiffusé en direct sur Internet.

Le spectacle débutera à 19h30 au Théâtre du Cégep de Trois-Rivières.

Les billets pour assister à la finale nationale de Cégeps en spectacle seront mis en vente à compter du 6 avril via le site enspectacle.ca et auprès de la billetterie de la salle J.-Antonio-Thompson (819 380-9797).

Votez pour votre coup de cœur

Depuis le 3 avril, les vidéos des numéros des finales régionales sont disponibles sur la page Facebook de Cégeps en spectacle. Le public est invité à voter pour son numéro préféré, qui repartira avec le Prix du public.

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Fanny Bloom

Un retour sur les planches de Cégeps en spectacle

MUSIQUE. L’auteure-compositrice-interprète et porte-parole de Cégeps en spectacle cette année, Fanny Bloom, fera une prestation d’une vingtaine de minutes pendant la délibération des juges, en plus de s’adresser aux participants de la finale nationale.

Elle sait bien par quelles émotions passeront les participants puisqu’elle est également passée par là. Elle avait remporté la finale régionale à Sherbrooke, se rendant ensuite à la finale nationale.

Fanny Bloom agit à titre de porte-parole de Cégeps en spectacle cette année.

«C’était ma première vraie expérience de scène, raconte Fanny Bloom. Ça m’a marquée positivement. Ça me fait tellement plaisir d’être porte-parole de Cégeps en spectacle cette année, car c’est une expérience qui a été marquante en début de carrière. Je vais parler aux participants avec mon cœur.»

Dans sa prestation, l’auteure-compositrice-interprète présentera notamment quelques chansons tirées de son plus récent album, Liqueur, sorti en mars.

Les nouvelles compositions sont nées au chalet, à l’hiver 2017, avec ses deux acolytes de la Patère Rose, Thomas Hébert et Julien Harbec.

«Ça faisait longtemps qu’on voulait retravailler ensemble. On a commencé par faire quelques pièces, sans pression, juste pour le plaisir de faire de la musique. On s’est dit qu’on faisait une chanson par jour. Au final, on a ressorti du bon matériel. Ça a été très spontané comme façon de créer», explique Fanny Bloom.

Ce nouvel album est un amalgame de petits moments du quotidien sur fond de pop électro légère. Au-delà de la musique, Fanny Bloom souhaitait présenter des textes réfléchis.

«Je voulais que ce soit un feel good album, que ce soit comme une brise chaude. On a beaucoup écrit et composé au chalet. Je crois que ça transparaît. Inconsciemment, je reviens avec des éléments de la nature dans les paroles. C’était la première fois que je travaillais de cette façon», ajoute-t-elle.