Bilan du FestiVoix 2019: «Une édition inoubliable!»  –Thomas Grégoire

Les dernières paroles du FestiVoix 2019 ont été entendues tard en soirée, dimanche soir, au Parc Portuaire de Trois-Rivières. La direction du festival était en droit de s’attendre à un franc succès, car tous les passeports avaient été vendus très rapidement.

C’est Justin Boulet, accompagné de Marjo et Breen Leboeuf, qui avait ouvert la danse sur la scène principale avant de laisser place à The Offspring et Millencolin.

Marc Dupré, Loud et Martin Levac (Danse into the light) allaient ensuite suivre avant que 2Frères, Sylvain Cossette et Daniel Bélanger ne viennent clore le bal.

«C’est une édition inoubliable!», lance d’emblée le directeur général du FestiVoix, Thomas Grégoire. «C’était à la fois explosif et poétique. Explosif dans le sens où on a offert le plus gros show de l’histoire avec The Offspring dans une soirée qui était magique. On a également testé le Hip Hop et les gens ont bien répondu. Poétique dans le sens où on offre tellement de diversité. On l’a vu avec Cœur de Pirate qui a chanté sous la pluie, chez les Sœurs, David Goudreault en slam, Dan Bigras, Daniel Bélanger ou encore nos spectacles dans les centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD), notamment avec Julie Massicotte et Manon Brunet.»

«Les gens étaient présents partout, sur toutes nos scènes, que ce soit pour nos shows les plus achalandés jusqu’à nos shows les plus intimes. On a eu du succès aussi avec l’Espace Le Castel et nos bistros. On a aussi eu du succès avec nos voix libres où les gens ont embarqué et ont dansé.»

The Offspring a établi un record d’assistance qui est évalué à tout près de 20 000 festivaliers.

«On s’y attendait un peu, quand même, car on avait vendu tous nos passeports et tous nos billets journaliers pour ce spectacle-là. On ne court jamais après les records, mais on travaille le plus fort possible pour mettre en œuvre ce genre de soirée. Il y a des bars aussi qui ont battu des records de ventes au centre-ville le soir de The Offspring alors on est content de voir toutes les retombées économiques que l’ont peut générer pour la région», ajoute M. Grégoire.

«De plus en plus les gens répondent et ça nous a conduits vers les évènements majeurs du Québec, et non seulement aux frontières de notre région. Et je dois dire merci à notre équipe et à nos nombreux bénévoles sans qui ce ne serait pas possible. Merci également à nos partenaires, car 80% de notre financement provient du privé.»

Les FestiVoix 2020 aura donc de grands souliers à chausser s’il entend répéter ses plus récents succès. Son directeur général n’y voit pas là une pression supplémentaire.

«La pression, nous l’avons à chaque année. On essaye toujours de faire de notre mieux pour faire le meilleur événement possible. On est réputé pour notre diversité musicale, nos prix très accessibles et notre façon de mettre en valeur le patrimoine de la Ville de Trois-Rivières. On veut juste continuer d’améliorer ce qui doit être amélioré», conclut-il.