Biennale d’estampe: achalandage record pour la 10e édition

ARTS VISUELS. La Biennale internationale d’estampe contemporaine (BIEC) de Trois-Rivières a connu une année record pour sa 10e édition, qui coïncidait aussi avec son 20e anniversaire. Au total, 14 130 entrées ont été recensées dans les quatre lieux d’exposition officiels, soit une hausse de 20% de l’achalandage comparativement à l’édition précédente.

«Cela a été un événement exceptionnel dans le cadre du 20e anniversaire. Les gens se sont déplacés de partout pour venir visiter les expositions. C’est 60% des visiteurs qui provenaient  de l’extérieur de la région, dont 20% de l’extérieur du Québec. On a eu des visiteurs des autres provinces du Canada, mais aussi des États-Unis, de la Pologne, de la France, de l’Iran, de l’Allemagne et de la Belgique», indique Elisabeth Mathieu, directrice artistique de la BIEC.

Le Circuit d’expositions et activités parallèles a pour sa part attiré 38 000 visiteurs.

«Il y a un an, le jury était tombé sous le charme d’œuvres à la fois étonnantes et désarmantes. Cet été, c’est le public qui a découvert tout en émotions et en diversité, des œuvres originales révélatrices de préoccupations contemporaines, esthétiques, sociales, politiques et historiques», ajoute Mme Mathieu.

La Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières a présenté 300 œuvres réalisées par 51 artistes provenant de 19 pays à travers le monde. Une vingtaine d’artistes sélectionnés de la 10e BIEC se sont aussi déplacés pour l’événement.

Parmi les coups de cœur du public, mentionnons l’artiste Sohee Kim, de la Corée du Sud, qui a obtenu le plus grand nombre de votes du public et qui remporte, du coup, le Prix Société Immobilière Duguay assorti d’une bourse de 1000$.

Par ailleurs, l’artiste finlandais Janne Laine a été choisi pour une résidence de création et la présentation d’une exposition en 2018 à l’Atelier-Galerie A. Piroir de Montréal. L’artiste se spécialise en héliogravure, un procédé très peu exploité au Québec.