Apprendre à créer son bonheur
LIVRE. Daniel Daignault est journaliste et chroniqueur culturel depuis près de 40 ans. C’est alors qu’il se cherchait du boulot qu’il s’est questionné sur ce qui le rendait heureux, sur ce qui lui procurait du bonheur. C’est de là que son projet de livre est né.
«Ma grande passion, mon bonheur dans la vie, c’est le travail. Faire de la radio, de la télé, des entrevues, écrire, photographier. Je me suis levé un matin en me demandant s’il y avait un moyen pour que je sois heureux à faire ce que j’aime», raconte Daniel Daignault. Il a alors créé son propre bonheur.
C’est ainsi que Daniel Daignault a publié son livre À la recherche du bonheur qui regroupe les histoires inspirantes de 56 personnalités publiques. De Michel Barrette à Marie-Chantal Perron en passant par Angèle Dubeau, Florence K, Patricia Paquin, Mariana Mazza, André Robitaille et Isabelle Maréchal, ils se sont tous ouverts avec générosité et franchise sur le sujet.
Son objectif, à la base, était de réaliser un livre qui fait du bien, et que ce soit drôle et touchant. C’est effectivement les commentaires qu’il reçoit jusqu’à présent. «Ça fait réfléchir sur la vie en général, sur nos priorités et sur nos réactions aussi. Parfois, on va s’emporter pour des affaires anodines. Si tu es fâché toute la journée à cause de ça, il y a un problème!», mentionne M. Daignault.
«Le concept, c’était d’aller rencontrer des gens que je connaissais pour qu’ils me parlent du bonheur: leur notion du bonheur, leurs petits et grands bonheurs quotidiens, les bonheurs auxquels ils aspirent, les grands moments qu’ils ont vécus, leurs trucs et conseils, et ce qu’ils pourraient dire aux gens qui sont peut-être en quête du bonheur et qui ne savent pas comment le trouver», explique-t-il.
Les personnalités choisies sont des personnes avec qui il avait envie de discuter du sujet. Bien qu’il ait déjà rencontré à de nombreuses reprises une bonne quantité d’entre elles, notamment Mario Pelchat ou Marina Orsini, ce genre d’entrevue est bien différent que de les rencontrer pour parler d’un rôle ou d’un album.
«S’asseoir pour parler de ces sujets, c’est autre chose, tu t’en vas complètement ailleurs. Ceux que j’ai rencontrés pour le livre ont offert de très beaux témoignages. Je suis vraiment content du produit fini», fait valoir le journaliste et chroniqueur.
Et le bonheur, qu’est-ce que c’est?
Daniel Daignault raconte que le bonheur, au fond, c’est bien simple. «On court souvent après le bonheur, alors que le bonheur est parfois de simplement prendre le temps de s’arrêter, de profiter de chaque moment qui passe», témoigne l’auteur.
«Ce qui revient souvent aussi, c’est d’être dans l’action. André Robitaille le disait en entrevue: l’eau qui ne bouge pas, qui stagne, ça finit par puer! Il ne faut pas attendre que le bonheur cogne à notre porte. Tu es mieux d’ouvrir la porte, de sortir et d’aller chercher ce dont tu as besoin», ajoute-t-il.
Apprécier les petites choses semble aussi être la clé, selon les témoignages amassés par M. Daignault. «Ça m’a aidé à comprendre qu’il ne faut pas trop s’en faire avec la vie et de profiter de chaque beau moment qui arrive».
Le bonheur dépend aussi de chaque personne, selon ses aspirations et les priorités qui changent avec le temps. M. Daignault illustre d’ailleurs que pour une fille de 25 ans comme Mariana Mazza ou pour Charles Lafortune, le bonheur ne passe pas par le même chemin.
Fait intéressant, la préface du livre À la recherche du bonheur a été rédigée par Isabelle Gaston. «Certaines personnes m’ont dit que c’était bizarre que j’aie pensé à ça. Mais non, parce qu’avec le drame épouvantable qu’elle a vécu, s’il y en a une qui a droit au bonheur, de se reconstruire et de goûter à la vie, c’est bien elle», conclut M. Daignault.
Salon du livre 2017
Daniel Daignault sera présent au Salon du livre de Trois-Rivières ce week-end. Il sera possible de le rencontrer pour une dédicace au stand #45 aux moments suivants:
– Le 24 mars de 17h à 18h;
– Le 26 mars de 14h à 17h.
De plus, il participera à une table ronde sur le bonheur, animée par Amélie Boivin-Handfield en compagnie de Jean-Pierre Gravel, auteur du livre Moments extraordinaires: cueillis par le Missionnaire. La table ronde se tiendra au Bistro littéraire le vendredi 24 mars à 15h45.