Alain Lesieur saisit sa chance

Bouger est un verbe qu’Alain Lesieur connaît bien. En effet, l’homme originaire de Trois-Rivières se partage entre la Guadeloupe, en hiver, et la région de la Méditerranée en été. Le point commun qu’ont tous ces endroits? La musique.

«Les Européens n’en reviennent pas quand ils entendent le son que nous sommes capables de reproduire, soutient le musicien. Dans le sud de la France, notamment, les musiciens du Québec ont une assez bonne réputation en ce qui a trait à la musique.»

Après avoir parcouru les bars aux quatre coins du monde, voilà que depuis deux ans, le globe-trotter a déposé ses valises le temps d’enregistrer son propre matériel. Le résultat de cette pause donne l’album Savoir saisir la chance, un projet personnel aux couleurs rock. Il l’a produit sous une bannière indépendante et a participé à toutes les étapes de création : paroles, musique, arrangements musicaux, etc. «Je retourne en France et en Espagne cet été afin de présenter mes nouvelles chansons. Là-bas, il y a quelqu’un qui m’aide beaucoup afin de me dénicher des contrats. D’ailleurs, nous avons un projet de symphonie rock qui se concrétisera dans les prochains mois.»

La francophonie d’abord

Malgré le fait qu’il soit capable de parler quatre langues, c’est le français qu’il préconise dans ses chansons. «Avec cette langue, contrairement à l’anglais ou à l’espagnol, je suis capable de trouver les termes justes pour m’exprimer.» D’ailleurs, il compte le mettre en avant-plan sur tout le territoire français : il vise de percer à travers la francophonie internationale, rien de moins.