La grandiose exposition Imagine Van Gogh au Colisée Vidéotron

« Vous savez à quelle heure vous allez entrer, mais vous ne savez pas à quelle heure vous allez sortir », se plait à dire le producteur de l’exposition Imagine Van Gogh, Paul Dupont-Hébert. Dans cette exposition présentée au Colisée Vidéotron de Trois-Rivières jusqu’au 22 août prochain, le visiteur peut vivre une immersion contemplative de la durée de son choix.

Sur une patinoire de hockey métamorphosée en galerie d’art, il est possible de vivre une expérience impossible autrement, soit de contempler 216 toiles de Van Gogh en un seul et même lieu, par des projections spectaculaires et grandioses sur des murs de huit mètres de haut ainsi que sur les planchers. Les visiteurs auront la chance d’admirer les toiles célèbres, notamment La Nuit étoilée, Les Tournesols, Les Iris, ou se laisser emporter par l’intimité de sa Chambre à Arles. Cette exposition respecte l’intégrité des œuvres originales. 

Ce mardi 4 juillet, c’était soir de première à Trois-Rivières, et le co-créateur de l’exposition, Julien Baron, vivait lui aussi, à nouveau, une première de son exposition. « Quand je suis arrivé ici, ça faisait quelques mois que je n’avais pas fait Imagine Van Gogh, et avec la hauteur des toiles parmi les plus hautes qu’on ait faites, j’ai ressenti l’émotion un peu comme au début! », se réjouit le partenaire d’Annabelle Mauger.

Julien Baron, co-créateur d’Imagine Van Gogh.

« C’est une belle exposition avec des médias de qualité supérieure, afin que les gens qui viennent voir l’exposition aient le maximum d’émotion qui soit transmis », ajoute M. Baron. Les créateurs de cette exposition, Annabelle Mauger et Julien Baron, sont les pionniers des expositions immersives à travers le monde. Depuis 25 ans, ils développent le concept d’Image Totale©, une technologie originale d’expositions immersives qui plonge le spectateur littéralement au cœur des images.

« Si Annabelle et moi avons voulu traiter du sujet, c’est parce que nous habitions tous deux à Arles, une des villes qui avaient accueilli Van Gogh. On travaillait tous les jours dans l’environnement que Vincent Van Gogh avait peint, on retrouvait les lumières qui l’avaient ébloui et qu’il avait lui-même décrites dans ses œuvres et dans ses lettres à son frère », raconte Julien Baron. « Ça a donc été une évidence au final de traiter ce peintre qui peignait les mêmes paysages qu’on voyait tous les jours », ajoute-t-il.

« Il y a même un arbre qu’il a peint qui venait juste d’être planté et qui était tout petit, un arbre qu’on connait très bien Annabelle et moi. Cet arbre est grand maintenant, et chaque fois qu’on passe devant cet arbre, on se dit que cet arbre a vu Van Gogh », raconte M. Baron.

Les billets sont disponibles sur www.imagine-vangogh.com.