60 petites fenêtres sur l’hiver
LIVRE. Le poète et artiste multidisciplinaire trifluvien Sébastien Dulude a tout récemment lancé ouvert l’hiver, son nouveau recueil de poésie publié aux éditions La Peuplade.
Le livre regroupe une soixantaine de courts poèmes, autant de petites fenêtres sur l’hiver.
«L’histoire derrière ces poèmes, c’est celle d’un gars qui reçoit la visite d’une fille. Parfois, c’est lui qui va la voir et vice-versa. Les fenêtres restent ouvertes, mais il n’est pas trop certain de cette histoire. Ce sont surtout des poèmes très courts, des instants d’hiver. Je voulais qu’il se passe quelque chose de très chaleureux, mais que ce soit aussi très froid, un peu comme si tous les objets étaient faits de verre», explique Sébastien Dulude.
«Je ne sais pas pourquoi j’ai commencé à écrire de petits poèmes comme ça, mais je me suis rendu compte que j’avais beaucoup de plaisir à créer de petites pièces, presque des haïkus, mais sans les règles. C’est de faire beaucoup avec peu. Quand j’ai vu qu’il y avait quelque chose à explorer dans ce style, j’ai continué à écrire…et ça a commencé à débouler», ajoute-t-il.
De l’aveu de l’écrivain, ouvert l’hiver s’est naturellement voulu plus accessible à un large public. Il s’agit aussi du premier livre de Sébastien Dulude publié dans une maison d’édition qui est distribuée, ce qui lui assurera une meilleure présence en librairie, ainsi qu’au Salon du livre de Trois-Rivières.
«J’aime beaucoup les éditions de La Peuplade. C’est une maison d’édition basée dans une région, à Chicoutimi, et il y règne un dynamisme particulier, surtout depuis quelque temps. Ils ont aussi ce don de faire quelque chose de magnifique avec les livres. Visuellement, ouvert l’hiver est magnifique», conclut Sébastien Dulude.
Saviez-vous que…
Sébastien Dulude est le premier écrivain en résidence du Salon du livre de Trois-Rivières, qui se déroule du 26 au 29 mars au Centre des congrès de l’hôtel Delta. Il hérite de tout un mandat: produire un texte inédit chaque jour et le livrer le sur scène le soir même.