Un Carrefour du Savoir comme plaque tournante du développement durable

Pour le candidat à la mairie Jean Lamarche, le développement durable doit passer par un épicentre de la ville formé de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), des deux pavillons du Cégep, du Collège Laflèche, ainsi que du CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec.

Ce secteur, qu’il renomme Carrefour du Savoir, se veut le cœur des actions en matière de développement durable s’il est élu maire le 5 mai. Il soutient que cette zone géographique est propice pour présenter une offre de transport intermodal efficace pour les travailleurs et les étudiants.

«Des études ont démontré que cette zone compte pour 78% de la clientèle de la STTR. Il s’agit en bonne partie d’étudiants et de travailleurs. C’est pour cette raison que cet épicentre est idéal pour déployer nos mesures. On peut penser à la diminution du nombre d’espaces de stationnement pour favoriser le transport en commun, à vélo ou à pied. Je souhaite développer mes actions dans un rayon de 5 km du Carrefour du Savoir, car c’est une distance symbolique à l’intérieur de laquelle les gens sont prêts à marcher, à prendre leur vélo ou le transport en commun pour se déplacer», explique M. Lamarche.

«Une grande proportion des citoyens habitent à moins de 5 km de leur lieu de travail ou d’études. En ciblant cette clientèle dans une première phase, on veut créer des conditions favorables qui encouragent l’usage du vélo ou de la marche, tout en respectant l’automobiliste», ajoute-t-il.

Le candidat souligne notamment que le projet de passerelle cyclable près du pont Radisson offrira aux citoyens du Cap-de-la-Madeleine un point d’accès supplémentaire entre les quartiers. Jean Lamarche appuie d’ailleurs ce projet.

Parmi les mesures à mettre en place, il suggère l’installation de bornes électriques. Cette initiative pourrait se faire en collaboration avec les employeurs, qu’il souhaite aussi mobiliser les employeurs pour favoriser la mobilité durable et pour repenser le transport des employés.

Par ailleurs, Jean Lamarche s’engage à mettre sur pied une subvention d’un maximum de 400$ pour l’achat d’un premier vélo à assistance électrique pour chaque foyer. Il s’agirait d’une avenue intéressante pour éviter l’acquisition d’une voiture supplémentaire, affirme M. Lamarche. «On débloquera des fonds pour ça. De telles initiatives existent dans d’autres villes, dont Laval. Il faudra trouver les sous nécessaires, mais je pense que ça vaut la peine», plaide-t-il.

Jean Lamarche propose aussi la mise en place d’un budget participatif pour encourager des initiatives écocitoyennes. Le candidat veut aussi accompagner davantage les citoyens aux prises avec des arbres affectés par l’agrile du frêne.