Mairie de Trois-Rivières: Jean Lamarche se lance dans la course

C’est fait! Après Éric Lord et Jean-François Aubin, Jean Lamarche est devenu le troisième candidat officiel à la mairie de Trois-Rivières.

Il en a fait l’annonce en direct du Caféier atelier de torréfaction où il avait invité plus 800 personnes, incluant parents et amis.

«Depuis début janvier que j’ai entamé les démarches et c’est là que ça se passe», a-t-il confié en entrevue avec l’Hebdo Journal. «J’avais été approché l’été dernier pendant le FestiVoix et monsieur Lévesque l’avait dit que ce serait son dernier mandat. Ma réflexion a repris cet automne et je voyais qu’il se passait quelque chose là (intérieurement, dans sa réflexion).»

«Depuis le début du mois de janvier, j’ai poussé ma réflexion, d’abord en sondant ma famille, mais également les gens que je connais. Je n’irais pas (dans la course) si je n’avais pas l’appui de mon épouse et de mes enfants. J’ai aussi été rencontré une trentaine de personnes d’influence à Trois-Rivières, incluant d’anciens élus. Je voulais comprendre les enjeux, car il y a deux enjeux importants. Il y a la mairie, mais également la campagne politique.»

Jean Lamarche était porte-parole du Ministère des Transports du Québec (MTQ) pour la région Mauricie/Centre-du-Québec depuis bientôt 12 ans. De plus, l’organisation du FestiVoix de Trois-Rivières annonçait hier que monsieur  Lamarche cédait son titre de président du comité exécutif du FestiVoix de Trois-Rivières au profit de Myriam Lavallée, associée au bureau de Trois-Rivières chez Lavery Avocats.

«La campagne, c’est la première étape et elle est très importante. Je me suis donc mis à la composition d’une équipe et j’ai réussi à avoir une très belle équipe. Je me suis entouré de Marianne Méthot, Michel Lampron, Jean-Philippe Charbonneau, Sébastien Cloutier et Johanne Côté. C’était primordial d’avoir une belle équipe et un paquet de gens m’ont écrit également pour m’offrir leur appui», a-t-il ajouté.

«Depuis janvier, c’est vraiment extraordinaire! C’est une expérience enrichissante et je pense qu’on devrait tous avoir la chance de vivre ça au moins une fois dans sa vie.»

Pour se lancer dans la course à la mairie, M. Lamarche sait qu’il devra faire quelques deuils, notamment sur le plan professionnel.

«C’est certain que ç’a fait partie de la réflexion. Mon premier deuil, c’est mon emploi au MTQ. Je l’aimais mon emploi!», témoigne-t-il.

«Le FestiVoix était un engagement de cœur depuis 2006. Je travaillais avec une équipe formidable. Par contre, je me dis que lorsque je serai maire, je pourrai continuer d’apporter ma contribution. C’est donc davantage un cheminement qu’une rupture», conclut-il.

Rappelons que les élections auront lieu le 5 mai prochain.