Aubin s’engage pour un système de transport collectif plus efficace

Le candidat à la mairie Jean-François Aubin souhaite moderniser le système de transports collectifs à Trois-Rivières. Cela passe notamment par l’augmentation de la fréquence des autobus sur les trajets principaux et par des déplacements plus rapides.

S’il admet que beaucoup de travail a été effectué en lien avec le transport en commun, M. Aubin soutient qu’il faut en faire plus et aller plus loin.

«Ce que les gens veulent, c’est la fréquence et que les déplacements soient rapides, afin qu’un trajet d’autobus ne prenne pas une heure. On va travailler pour aller vers des trajets aux 15 minutes sur les trajets principaux et pour réduire les délais sur les autres trajets», indique Jean-François Aubin.

Cette initiative nécessiterait un investissement annuel variant entre trois et cinq millions de dollars, notamment en lien avec l’augmentation du nombre de chauffeurs qui serait nécessaire. Il affirme cependant que cela n’entraînerait pas d’augmentation de taxes pour les citoyens.

«À mon sens, c’est de l’argent qu’il faut aller chercher auprès du gouvernement du Québec, surtout quand on voit tout l’argent mis dans le transport à commun autant à Montréal qu’à Québec. Oui, il s’agit de populations plus nombreuses, mais au prorata de la population, Trois-Rivières n’en a pas pour son compte. Il faut travailler en commun avec les députés pour aller chercher ce qui nous revient là-dedans», lance le candidat à la mairie.

Par ailleurs, ce dernier souhaite faciliter le covoiturage en mettant sur pied un système d’autopartage.

«Il est temps que Trois-Rivières puisse aussi miser sur l’autopartage. C’est bon pour les aînés, les étudiants, le reste de la population. Des entrepreneurs m’en parlent aussi. On veut faire venir des travailleurs ici, mais ils ne veulent pas nécessairement s’acheter une auto», explique-t-il.

Il évalue aussi la possibilité de mettre en place des stationnements incitatifs. Toutefois, il ne s’agirait pas de créer de nouveaux stationnements, mais plutôt de négocier avec différents endroits qui disposent déjà d’un grand stationnement, comme les centres commerciaux, par exemple.