Une 7e édition réussie pour le Mini-Défi

COMPÉTITION. L’équipe des services de réadaptation en déficience physique du CIUSSS MCQ présentait, samedi, la 7e édition du Mini-Défi. Cette activité a réuni quelque 70 jeunes, d’âge préscolaire au 5e secondaire, qui présentent une déficience physique (motrice, visuelle ou auditive).

Ceux-ci ont participé à différentes épreuves sportives: natation, course (à pied, en marchette ou en fauteuil), lancer du poids, saut sans élan, parcours à obstacles et boccia.

L’événement s’est déroulé dans un esprit de camaraderie et de saine compétition et opposait des jeunes en provenance de Trois-Rivières, Shawinigan, Drummondville et Victoriaville.

Objectif: sensibilisation

Nicole Bellerose, membre de l’organisation, soutient que cet événement a comme objectif de sensibiliser. «D’une part, on veut sensibiliser nos jeunes, qui ont un handicap, à bouger. Mais on veut aussi, et surtout, sensibiliser la population, les clubs sportifs et la communauté à intégrer un volet «sport adapté» dans leurs activités», exprime la physiothérapeute.

Elle estime que les choses commencent tranquillement à changer en ce sens, mais «qu’il reste encore du travail à faire».

Par ailleurs, Mme Bellerose note que le comité organisateur souhaite faire la démonstration aux jeunes qu’il est possible d’être actifs autrement qu’avec le sport. «Chaque année, on présente un spectacle qui prouve aux participants qu’il est possible de bouger…autrement. Par exemple, l’an passé, on a présenté de la danse. Cette année, on y est allé avec la magie et le cirque.»

Pour la physiothérapeute et ses collègues, le but est simple: «On veut qu’ils bougent et qu’ils puissent participer à des compétitions sportives.»

Elle remarque d’ailleurs que les jeunes ont le goût de bouger. «Ça devient de plus en plus un besoin pour eux de bouger et dans nos plans d’intervention, ça devient un objectif de vouloir participer à une compétition sportive, observe Nicole Bellerose. Quand ça arrive, ça veut dire «mission accomplie» pour nous!»

Enfin, Mme Bellerose affirme qu’une rencontre comme le Mini-Défi amène les jeunes à se dépasser et favorise l’estime de soi. «L’impact de la pratique d’un sport se fait sentir à différents niveaux, notamment en ce qui a trait à l’estime de soi et au bien-être physique, sans compter la fierté que cela procure, tant au jeune lui-même qu’à sa famille, croit l’organisatrice. Quelle fierté pour les parents de voir leurs enfants s’épanouir de la sorte! De plus, c’est l’occasion pour eux de faire du sport avec d’autres enfants qui vivent avec les mêmes limitations et cela est extrêmement valorisant.»