Un sapin à garnir pour le Sanctuaire
Le Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap invite la population à contribuer à son maintien via la campagne de financement Notre beau sapin qui en est à sa cinquième édition. La somme amassée sera intégralement investie dans les opérations et les activités du Sanctuaire.
Des boules garnissent déjà le sapin installé dans la Basilique pour tout le temps des fêtes, près de la crèche, juste au pied de la statue de Notre-Dame-du-Cap, puisque la vente de boules de Noël a débuté le 1er novembre.
« Ça se déroule très bien, confie le coordonnateur de la boutique et de la mise en marché, Louis Grondin. C’est plus fort que l’an dernier. Les gens, malgré les conditions économiques très difficiles, ça les touche particulièrement et ils vont faire un effort. »
On peut acheter une boule au coût de 5 $, 10 $, 20 $ ou 50 $ et y inscrire son nom, celui d’un être cher ou encore un vœu.
« Sur les boules, il y a une étiquette comme celles qu’on met sur les cadeaux. Les gens écrivent une intention, un souhait, ou le nom d’un être cher. Il y a vraiment beaucoup de messages – la paix dans le monde – parfois c’est plus grave – »Aidez mon père à guérir du cancer » – des choses qui sont personnelles, importantes. C’est assez varié. Les gens vont placer une certaine espérance là-dedans. À la fin de la campagne, on va décrocher les boules, remettre les étiquettes au père et dire une prière pour les gens qui vont avoir donné. »
« Ce sera durant une messe que ces différentes intentions vont être portées », précise le père Rémi Lepage, directeur du Sanctuaire.
Pour Notre beau sapin, l’équipe du Sanctuaire ne se fixe pas de montant à atteindre.
« On n’a pas d’objectif précis pour cette campagne, explique père Lepage. On y va avec ce que les gens ont le goût de donner. »
« L’objectif, c’est infini, ajoute M. Grondin. J’essaie toujours de partir dans l’optique qu’on va faire mieux que l’an dernier, mais il n’y a pas d’objectif établi en tant que tel. »
Bon an mal an, des centaines de boules sont vendues et plusieurs milliers de dollars sont récoltés.
« En moyenne, ça tourne autour de 500 boules par année environ », estime M. Grondin.
Tout l’argent recueilli servira à maintenir le fonctionnement du Sanctuaire.
« On va avoir des activités tout au cours de l’année: c’est souvent gratuit, fait valoir M. Grondin. Entretenir le terrain, payer le courant, le personnel, ce sont des charges assez lourdes. On en a quand même grand à couvrir, non seulement en bâtiments mais en activités. Il n’y a pas de petit don, il y a des dons. Chaque dollar est un dollar important. »
Le Sanctuaire peut émettre des reçus de don de bienfaisance pour fin d’impôts pour les dons de plus de 20 $.
Les fameuses boules de Noël peuvent être achetées sur place à la boutique, par téléphone, par la poste ou à la boutique en ligne.