Un deuxième étage pour L’entraide du Cap Ebyôn
L’entraide au Cap Ebyôn reçoit 50 000 $ du Fonds de relance des services communautaires du gouvernement du Canada afin de créer un lieu et d’appuyer l’équipe d’intervenants pour offrir des services aux gens en situation d’itinérance.
La directrice générale, Maryse Fortin, explique que l’offre de services d’Ebyôn a tellement augmenté ces dernières années que les locaux devaient impérativement être agrandis.
« On souhaite faire un deuxième étage à notre bâtisse. Dans cet endroit-là on va avoir un point multi-services en itinérance, entre autres. On a fait le constat que tous les services qu’on offre au centre de jour ont été multipliés par dix depuis trois ans. Ce ne sont pas des choses nouvelles mais quand on les rend plus accessibles et plus près des gens on a plus de chances de répondre aux besoins. »
Certains services sont dispensés par des partenaires ou des intervenants qui se rendent au local de façon ponctuelle ou plus régulière.
« Dans l’équipe d’accompagnement dans la communauté, il y a des intervenants en dépendance. On a aussi un service de soins de proximité où une infirmière vient aux deux semaines rencontrer les gens qui ont des besoins autant sur le plan physique que psychologique mais qui ne vont pas nécessairement vers les services. Le but, c’est d’avoir un lieu où ils vont vraiment pouvoir prendre le temps de faire les interventions avec les gens. On veut aussi accueillir l’équipe de Tandem Mauricie avec qui on est déjà en partenariat, mais on n’a pas de local à leur proposer quand ils viennent ici. On essaie quand même de leur trouver un endroit adéquat. Là, ils auront un lieu pour pouvoir offrir leurs services. »
L’organisme de la rue Saint-Irénée ne s’adresse pas uniquement aux gens en situation d’itinérance.
« L’équipe d’accompagnement dans la communauté fait un travail de proximité avec ces gens-là puis avec les gens désaffiliés en général. Il y a des gens qui sont en logement mais qui sont dans des situations très précaires ou à risque de glisser vers l’itinérance. »
Un volet de sécurisation autochtone fait partie du projet de développement mais un partenariat existe déjà.
« Des intervenants du Centre d’amitié autochtone viennent ici quand on a des Autochtones et qu’on voit qu’on est moins adapté dans nos services ou que ce serait facilitant s’il y avait un intervenant de cet organisme-là. On pourra rendre le lieu plus adapté pour répondre à leurs besoins. »
Maryse Fortin a bon espoir que le deuxième étage soit construit d’ici environ un an ou à tout le moins en bonne voie de l’être.
« Ce qui est le plus difficile en ce moment, c’est l’enjeu des délais d’attente pour l’architecte et le contracteur. C’est tout ça qui retarde un peu le processus. On souhaite que ce soit mis en branle à l’hiver ou au printemps. On est là-dedans depuis plusieurs mois. C’est un besoin, on voudrait aller plus vite. J’ai l’impression que ça devrait être pas mal ça le délai. Si c’est plus court, tant mieux! »