Un cocktail dînatoire pour une bonne cause
Du 7 au 13 octobre se tiendra la 4e édition de la Semaine de la dysphasie et de la dyspraxie verbale.
Cette semaine a pour but de sensibiliser la population aux enjeux, aux besoins, ainsi qu’à la réalité des personnes atteintes de la dysphasie et de la dyspraxie verbale.
«Encore méconnue de la population en général, la Semaine de la dysphasie et de la dyspraxie verbale propose plusieurs activités de sensibilisation offertes par différentes régions», explique Suzanne Maltais, directrice générale de l’Association de la dysphasie Mauricie/Centre-du-Québec.
«De notre côté, on est bien fier de pouvoir organiser un cocktail dînatoire musical qui aura lieu le vendredi 11 octobre, dès 19h, à la salle Grande-Hermine du Parc de l’Île-St-Quentin. On a choisi le thème «De la bouche à l’oreille» et ça va être une belle soirée. Les billets sont en vente à 30$ l’unité et à 50$ pour une paire. Les personnes intéressées peuvent nous joindre au 819-691-5245.»
Rappelons qu’au Québec, c’est plus d’un demi-million de personnes qui sont affectées par un trouble primaire du langage à l’âge de 5 ans, 9,4% des enfants présentent un trouble développemental du langage. À 12 ans, 72% de ceux-ci ont toujours une problématique persistante sur le plan du langage.
«Le trouble développemental du langage (TDL), autrefois appelé « audimutité », « dysphasie », puis « trouble primaire du langage », est un trouble neurodéveloppemental qui affecte la compréhension et/ou l’expression orale. En 2016, 57 experts dans le domaine (chercheurs,
orthophonistes, pédiatres, etc.) se sont réunis afin de choisir une
appellation commune pour mieux identifier les personnes qui présentent
un TDL. C’est en septembre 2017 que l’Ordre des orthophonistes et
audiologistes du Québec a adhéré à cette appellation, issue d’un
consensus international», peut-on lire gracieuseté des orthophonistes qui ont rédigé http://www.ooaq.qc.ca/actualites/OOAQ_deIpliant_professionnels_pour%20le%20web_v007.pdf.
«Le TDL se manifeste par des difficultés persistantes sur le plan de la
communication et du langage et il ne peut être expliqué par un autre
trouble, telle une déficience intellectuelle, par exemple. La prononciation, la
production des phrases et le vocabulaire peuvent être affectés, de
même que la compréhension et les habiletés à raconter ou à utiliser le
langage socialement. Bien que les difficultés langagières perdurent à
l’âge adulte, des services peuvent être offerts par différents
professionnels dès la petite enfance afin de favoriser un
développement le plus harmonieux possible chez l’enfant.»