Trouver l’amour: plus facile qu’on le pense?

À l’approche de la St-Valentin on peut se demander où aller pour recevoir une flèche de Cupidon. Les endroits pour rencontrer sont nombreux. Le seul ingrédient important: être ouvert et ne pas avoir peur d’aborder les gens.

Il n’y a pas de recette miracle ou de lieu de prédilection pour rencontrer l’âme sœur.

«Chez les jeunes de moins de 25 ans c’est plus spécifique. Par exemple, il y a l’école et les bars. Des endroits où on peut parler. Chez les plus de 25 ans, le temps des bars s’estompe tranquillement. Tu te rapproches de ce que tu veux», indique Steve Maltais, coach en séduction.

Les gens de plus de 25 ans ont tendance à vouloir des relations sérieuses. Il faut garder en tête que le coup de foudre peut se produire à des endroits inattendus. C’est pourquoi il faut rester ouvert et accessible.

Épicerie comme terrain de pratique

«On peut rencontrer partout. Il ne faut pas avoir peur d’aborder les gens», explique M. Maltais.

Parmi les endroits à privilégier, on peut penser aux activités sportives par exemple. Une personne qui aime le tennis et qui va dans un club de tennis risque de rencontrer quelqu’un qui partage les mêmes passions. La notion d’intérêts communs est importante.

Les 5 à 7 d’affaires sont aussi des endroits propices à la discussion.

Peut-être avez-vous déjà entendu dire que l’épicerie est un endroit idéal pour flirter. Selon M. Maltais, c’est effectivement une bonne place.

«Les gens sont ouverts. Lorsque je fais du coaching, je vais à l’épicerie et je montre comment ça fonctionne. On ne s’attend pas à se faire aborder à cet endroit et je pense que c’est pour cela que la réception des gens est étonnante», confie-t-il.

Piscine et parc

L’idée des intérêts communs ne doit pas être négligée selon le coach en séduction.

Un père ou une mère monoparentale devrait privilégier des endroits comme la piscine publique ou le parc. «En allant à ces places, on risque de rencontrer une personne qui vit la même situation que nous, qui a des enfants et qui aime faire des activités avec eux», affirme M. Maltais.

Les temps changent

Il peut sembler difficile pour certains de trouver le bon endroit pour rencontrer. M. Maltais insiste sur un point: «Ça se fait partout!»

«Les gens n’osent pas aller vers les autres. À une certaine époque, on nous présentait la voisine, une amie ou même une cousine. Maintenant c’est plus rare. On n’a jamais su comment aborder, mais on avait un petit coup de pouce. En plus de devoir trouver la personne, on doit savoir quoi dire, quoi faire et comment le faire», souligne-t-il.

L’amour à la carte

Les émissions de télé-réalité basées sur l’amour ont la cote. On nous vend l’amour avec un grand A.

«On nous conditionne à être en amour. Comme si c’était une souffrance d’être seul. On a enlevé toute la magie autour de l’amour, l’effet du coup de foudre», pense M. Maltais.

Pierre Soucis, sexologue clinicien et psychothérapeute abonde dans le même sens: «Ces émissions vendent du rêve. Ça peut amener les gens seuls à se sentir encore plus seuls».

Il y a aussi l’amour 2.0. Les sites de rencontre pullulent sur le Web.

«Il y a de l’argent à faire avec l’amour. Un marché de consommation existe pour les sites de rencontre. C’est un grand catalogue où tu regardes des photos et où tu coches les qualités recherchées. C’est l’amour à la carte», déclare le coach.

Par contre, M. Soucis pense que les sites de rencontre sont un moyen comme un autre. «Si on reste encabané à la maison on se coupe des gens. On ne socialise plus. Le Web est une possibilité parmi tant d’autres», précise le sexologue.

«Il n’y a pas de recette miracle ou de marche à suivre pour trouver l’amour. Il faut simplement être gentil et socialiser», conclut M. Maltais.