«Si je ne m’étais pas fait dépister, je serais mort»
C’est du 13 au 17 mai que se tiendra la Semaine de dépistage du cancer de la prostate au Centre hospitalier de Trois-Rivières.
«Ce n’est pas toujours agréable comme test, mais c’est nécessaire. Si je ne m’étais pas fait dépister, je serais mort», souligne Jacques Matteau, survivant du cancer de la prostate.
Il y avait une forte incidence dans sa famille. Sur les sept gars, quatre avaient été atteints. M. Matteau se rendait annuellement faire un test de dépistage pour le cancer de la prostate. Pendant deux ans, son médecin de famille lui recommandait de consulter un urologue. La troisième année, il lui a clairement fait comprendre qu’il n’avait plus le choix.
«Le dépistage avec l’urologue a montré que j’étais atteint d’un cancer de la prostate agressif. L’intervention a eu lieu rapidement. J’ai été chanceux: la maladie a été dépistée dans les derniers retranchements. Pendant cette période, tous mes amis sont allés pour un dépistage! Ce qui m’arrivait les a éveillés. Le test n’est pas des plus agréables, mais ce n’est rien pour rester vivant», raconte M. Matteau.
Ça fait six ans que la Fondation régionale pour la santé de Trois-Rivières, via le Fonds Gilles-Rousseau, tient cette semaine spéciale permettant aux hommes âgés de 40 ans et plus n’ayant pas accès à un médecin de famille de diagnostiquer de façon précoce le cancer de la prostate.
Car lorsqu’il est diagnostiqué à temps, le cancer de la prostate est curable dans une proportion de 95%. Aujourd’hui, un homme sur sept souffre de ce cancer.
Il est également recommandé aux hommes quadragénaires qui ont des antécédents familiaux de cancer de la prostate ou qui présentent des symptômes de problèmes urinaires de faire un test de dépistage.
«Depuis l’implantation de la Semaine de dépistage, on a pu sauver plusieurs patients aux prises avec un cancer de la prostate. Plusieurs études démontrent que le dépistage peut diminuer jusqu’à 50% le taux de mortalité relié au cancer de la prostate», précise le Dr Alain Maillette, urologue et coprésident du Fonds Gilles-Rousseau.
Pour obtenir un rendez-vous avec un urologue dans le cadre de la Semaine de dépistage du cancer de la prostate, il suffit de se présenter au Centre St-Joseph, au 731 rue Ste-Julie entre 8h et 12h et de 13h à 16h durant la semaine.
Pour plus de détails: 819-697-3333 poste 53582
Les serveurs d’un soir de retour
La soirée Serveurs d’un soir est de retour pour une deuxième année consécutive afin d’amasser des dons destinés au Fonds Gilles-Rousseau.
L’activité aura lieu en plein cœur du FestiVoix, le 1er juillet. Les serveurs seront les animateurs de la station NRJ.
L’an dernier, 3000$ avaient été recueillis.