Sentiers du parc des Terrasses-du-Fleuve: le travail essentiel de bénévoles dévoués
Tout l’hiver, les gens ont été nombreux à arpenter les sentiers du parc des Terrasses-du-Fleuve dans le secteur Trois-Rivières Ouest. C’est grâce au travail inlassable de quatre bénévoles de l’Association Plein-Air des Terrasses que se fait l’entretien des sentiers.
Tôt le matin et en soirée, lorsque les marcheurs se font plus rares dans les sentiers, Jacques Brochu, Francis Gagnon, Jean-François Sauvageau et Jonathan Loranger grimpent sur leurs quatre-roues munis de grattes et arpentent les sentiers du parc pour s’assurer qu’ils soient praticables et agréables à marcher.
Cela représente environ six kilomètres de sentiers à entretenir de façon quotidienne durant l’hiver, soit environ 1h30 de travail par sortie.
« Quand on est capable, on se rend jusqu’au Grec. Au moins, depuis qu’il y a la passerelle permanente, c’est facilitant, car avant, on s’occupait aussi de monter et de démonter la passerelle temporaire en début et en fin de saison », souligne Jacques Brochu, bénévole depuis neuf ans à l’entretien des sentiers de marche.
« On veut simplement rendre les gens heureux, renchérit Francis Gagnon, qui a grandi dans le quartier. C’est plaisant d’aller marcher quand les sentiers ont été fraîchement entretenus. C’est notre façon de donner au suivant. »
Ils ont aussi pris la peine d’adapter les sentiers durant la pandémie. Les bénévoles ont ajusté le sentier pour faire des corridors séparés pour éviter que les gens ne se croisent trop. « L’an dernier, un monsieur a pu faire le tour des sentiers en chaise roulante. Quand ça va bien et que les conditions sont bonnes, c’est l’état qu’on vise pour les sentiers », précise Jacques Brochu.
Et les habitués du parc apprécient également leur travail. Ils le leur témoignent lorsqu’ils croisent les bénévoles durant l’hiver. Les bénévoles reçoivent à l’occasion de petits mots personnalisés, tandis que d’autres personnes en profitent pour faire un don à l’Association Plein-Air des Terrasses pour couvrir certaines dépenses associées à l’entretien des sentiers, comme l’essence.
« L’année dernière, l’achalandage dans les sentiers a été énorme, rappelle Francis Gagnon, qui remarque une affluence un peu moins importante cette année. La température était douce et les gens avaient besoin de prendre l’air. On sent que ça a aidé les gens en temps de pandémie. »
La conseillère du district de Chavigny, Maryse Bellemare, n’a que de bons mots pour saluer le travail d’entretien réalisé par les quatre bénévoles assidus.
« Leur travail est essentiel, car sans ces bénévoles, on n’aurait pas les sentiers qu’on a présentement. Ils sont là depuis 2009 et sont bien impliqués. Je les en remercie. On voit que les gens apprécient leur implication et tout le travail qu’ils effectuent », souligne-t-elle,
« Partout, il y a des bénévoles qui donnent du temps et de l’énergie. Il faudrait toujours les valoriser et leur dire merci. Un simple merci fait toujours plaisir », conclut la conseillère municipale.