Ruée vers l’iPad à Trois-Rivières
Le dernier né d’Apple se vend comme des petits pains chauds: deux millions d’iPad ont trouvé preneurs depuis son lancement sur le marché il y a deux mois à peine. Et la fin de semaine dernière, il faisait son entrée officielle au Canada.
Les gens ont fait la ligne toute la nuit à Montréal dans l’espoir de mettre la main sur un iPad et la fièvre Apple s’est propagée jusqu’à Trois-Rivières.
«C’était la folie furieuse. Beaucoup de personnes l’attendaient impatiemment. C’est technologique, tout nouveau, c’est portable, l’écran est tactile… Certaines personnes avaient tellement hâte de s’en procurer un qu’ils l’avaient même précommandé», raconte Pascal Brault, gérant des opérations chez Future Shop Trois-Rivières, sans toutefois pouvoir révéler le nombre d’appareils vendus le week-end dernier.
On peut y naviguer sur Internet, consulter ses courriels, organiser ses photos, visionner des vidéos, écouter de la musique, gérer ses contacts, mais la tablette électronique vise surtout à faciliter la lecture de livres et journaux électroniques.
Elle vient donc faire concurrence aux livrels proposés par ses concurrents, ainsi que le Netbook. Mais vendu à des prix variant de 549$ à 879$, il devient moins accessible à la masse que le Netbook, selon Yannick Perron, propriétaire d’Ordiplus.
«C’était aussi dans l’idée d’Apple de faire concurrence au Netbook, mais ce dernier se vend à environ 300$, ce qui est nettement plus abordable que le iPad. Apple est fort sur les campagnes promotionnelles et le produit est toujours très populaire sur le coup, mais j’ai hâte de voir si ce sera populaire à long terme», précise-t-il.
Plusieurs experts ont même affirmé que la compagnie avait raté son coup avec ce nouveau produit lorsqu’il a été dévoilé aux États-Unis.
«Mais j’ai rarement vu Apple avec une problématique de ce genre», commente M. Brault. «Je crois que c’est un produit qui s’adresse possiblement plus à ceux qui voyagent beaucoup, comme deuxième machine en quelque sorte», conclut M. Perron. (MEBA)