Patrimoine Trois-Rivières a le vent dans les voiles

Patrimoine Trois-Rivières a vu plusieurs projets de revitalisation historique et de recherche être réalisés au cours de la dernière année.

On peut nommer les fouilles archéologiques à la place Pierre-Boucher (flambeau), la découverte de la pierre angulaire de l’église St-Philippe et son achat par la Ville de Trois-Rivières tout récemment, le Manoir des Jésuites et l’entente avec le gouvernement du Québec pour revitaliser le complexe Des Récollets/St. James pour le convertir en espace culturel.

«On travaille comme des petits hamsters en-dessous de ces projets. Notre but n’est pas d’être sur la place publique nécessairement, mais d’être là pour protéger le patrimoine de la ville. Le patrimoine a fait les manchettes à l’occasion cette année et le point positif, c’est qu’il s’agit souvent de bonnes nouvelles», soutient Ghyslain Raza, président de Patrimoine Trois-Rivières.

«Chaque nouvelle qui sort représente des mois de travail! D’ailleurs, on a beaucoup de projets qui s’annoncent. Je pense que l’on vit parmi les années les plus actives de l’organisme», ajoute-t-il.

L’organisme touche à toute la culture qui nous parvient du passé, donc l’héritage culturel de la ville, de l’architecture à l’archéologie en passant par la conservation du patrimoine trifluvien.

«On a tout un patrimoine archéologique à Trois-Rivières, surtout dans le Vieux Trois-Rivières. Les fouilles des dernières années montrent qu’il y a tout un patrimoine méconnu qui attend juste d’être découvert. À la Place d’Armes, le terrain est intègre et n’a subi que peu d’altérations au fil du temps, ce qui est rare à Québec et Montréal par contre. Ici, on retrouve des morceaux complets et non que des fragments», explique M. Raza.

«Mais je pense que le patrimoine le plus sous-exploité est les origines anciennes de Trois-Rivières et du bourg. Des commerçants fréquentaient la ville bien avant qu’on l’ait nommée Trois-Rivières. Il y avait des dynamiques fascinantes qui ne sont pas exploitées comme vitrine», note-t-il.

Plusieurs projets sont en préparation, dont un programme de conférences qui devrait voir le jour au cours des prochains mois.

Ghyslain Raza invite d’ailleurs les personnes qui possèdent des archives familiales, de vieilles photos ou qui sont préoccupées par un bâtiment de contacter l’organisme si elles veulent en découvrir davantage.