Parents Partenaires entend faire bouger les enfants

L’organisme mauricien Parents Partenaires a obtenu une aide financière provenant du Fonds d’aide des bingos, aide qui servira à renouveler du matériel et à embaucher un entraîneur sportif spécialisé pour les camps de jour dédiés aux enfants aux prises avec des problématiques de santé mentale.

«On va se trouver un entraîneur sportif à nos camps de jour de juin à août parce que souvent, nos enfants ont des problèmes de motricité globale et nos éducateurs ne sont pas des entraîneurs sportifs alors on veut embaucher. Le but, ce sera de faire bouger les enfants davantage et de leur faire découvrir de nouveaux sports. Notre entraîneur va leur donner le goût de se mettre en action», explique Louise Garceau, directrice de Parents Partenaires.

«Durant l’année, on offre aussi des journées de répit où il pourrait être appelé, car nous offrons très souvent des journées extérieures. Les enfants sont de plus en plus sédentaires et souvent, ce sont même eux qui nous demandent de bouger. Nous voulons également se servir de notre subvention pour acheter davantage de matériels psychomoteurs pour les faire bouger et pour travailler l’équilibre. On travaille beaucoup sur la coordination et leur goût de collaboration, et non de compétition.»

L’équipe de Parents Partenaires est composée de trois intervenantes, en plus d’un commis à temps partiel. Lors de journées spéciales et des camps de jours, une équipe de 6 à 12 éducateurs s’ajoutent à la formation régulière.

«On va chercher des étudiants en éducation spécialisée, en psychologie, en psycho éducation et en technique de Gestion et intervention en loisir. On va en chercher aussi qui ont le goût de connaître cette clientèle-là et certains changent même d’orientation après leur passage avec nous», confie la directrice.

«C’est une expérience et une richesse qu’ils ne peuvent pas aller chercher ailleurs. On travaille avec des enfants qui ont des besoins particuliers, mais qui offrent beaucoup de belles choses particulières en retour. On a des étudiants qui nous quittent et qui me disent :  «Tu avais raison Louise, je vais m’en souvenir toute ma vie de ce que j’ai appris ici», ajoute-t-elle.

Le mandat premier de Parents Partenaires est le support et l’accompagnement du parent qui a un enfant ou un adolescent avec un trouble de santé mentale.

«On fait des suivis, à la semaine, au mois ou à l’année. On a des parents qui font quelque temps avec nous et qui repartent. Notre mandat, c’est de faire en sorte que le parent n’ait plus besoin de nous, ce qui veut dire que la problématique est bien connue, la situation à la maison est contrôlée et le parent est bien outillé pour faire face aux difficultés que peuvent vivre la famille et l’enfant lui-même», précise Mme Garceau.

L’organisme régional accompagne en moyenne 80 cellules familiales par année.