Nouvelle vocation depuis l’émission Les Chefs
«L’aventure m’a aidé à me redéfinir en tant que cuisinier. Je savais à la base que ce n’était pas la gastronomie qui m’intéressait. Participer à l’émission m’a permis de le confirmer.»
Maxime Lemaire a été éliminé lors du deuxième épisode de l’émission Les Chefs, diffusée à Radio-Canada.
Le Trifluvien se dit content d’avoir participé au projet.
«L’émission m’a apporté plein d’expériences et ça m’a amené à rencontrer plein de gens vraiment talentueux», indique-t-il.
Au dernier épisode auquel il a participé, Maxime devait réaliser un plat avec des aubergines et du pigeonneau. Ce sont les saveurs qui ont eu raison de lui et l’ont conduit à se confronter en duel. Lors du duel, il n’a pas réussi son sabayon et il a été renvoyé chez lui.
«Avant le début du tournage, je m’étais fait une liste de techniques et de principes de base que je voulais revoir. Ça me fait rire parce que la première chose sur ma liste c’était le sabayon et c’est ce qui m’a fait sortir de la compétition.»
Nouvelle vocation
Avant le tournage, Maxime était tournant au restaurant Poivre Noir de Trois-Rivières. Il travaille maintenant sur un projet à la microbrasserie À la Fût de St-Tite.
Depuis l’aventure des Chefs, le Trifluvien s’est rendu à l’évidence que la nourriture de pub l’interpellait beaucoup plus.
«On est en train de développer un nouveau genre de menu de pub. Je pense qu’il est possible d’être gastronomique dans ce type de cuisine. Un burger ou un sandwich, ça peut se créer à partir de rien. Créer mes plats, faire mon propre pain, ce sont des choses qui me font triper!»
Cette passion pour la nourriture, il l’a découverte à l’école Bel-Avenir. Au départ il voulait étudier en techniques policières, mais il n’avait pas les résultats scolaires demandés.
«Ma blonde de l’époque allait suivre son cours de cuisine et j’ai décidé de faire la même chose. En fin de compte, je me suis découvert. J’ai essayé d’autres emplois en cours de route, mais je suis toujours retourné vers la cuisine.»
Assaisonnement
Il admet écouter les épisodes des Chefs, mais il ne pense pas à ce qu’il aurait préparé comme plat s’il était resté dans la compétition. Le plus difficile dans l’aventure: la gestion du stress.
«Dans une vraie cuisine tu peux prendre plusieurs jours pour penser, créer et tester. Dans l’émission tu as 1h30, 2h pour tout faire. Quand tu découvres les ingrédients, tu te mets à penser à un million d’idées en même temps. Ce n’est pas comme en cuisine.»
Pour celui qui travaille en cuisine depuis huit ans, le sel et le poivre sont des incontournables en cuisine. «La base en cuisine, c’est l’assaisonnement!»
Ce n’est pas parce qu’il travaille derrière les fourneaux tous les jours que le cuisinier se fait inévitablement de grands repas à tous les soirs. «Je mange du macaroni Kraft comme tout le monde! Je passe entre 10 et 12h heures par jours au travail, du lundi au dimanche, c’est normal qu’il y ait des jours que ça me tente moins!» conclut-il en riant.
Le grand gagnant de l’émission Les Chefs sera dévoilé le 5 septembre.