L’UQTR se dote d’armoiries

L’Université du Québec à Trois-Rivières a maintenant des armoiries officielles. Le nouvel emblème sera utilisé à des fins protocolaires et de promotion de l’institution.

Les armoiries ont été réalisées avec la collaboration de l’Autorité héraldique du Canada.

Dans la section « armes » des emblèmes héraldiques de l’Université, la couleur verte désigne l’UQTR depuis sa fondation. Les trois bandes vertes représentent la ville de Trois-Rivières qui doit son nom à la configuration du delta de la rivière Saint-Maurice, laquelle se jette dans le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Trois-Rivières. La disposition de ces bandes, s’élargissant en éventail vers le haut, évoque la diffusion du savoir, de l’Université vers le monde. Elles rappellent le logo actuel de l’UQTR, composé de trois bandes vertes parallèles et inclinées. À l’instar du logo, les bandes de l’écu représentent les trois partenaires réunis sous l’Université du Québec (les universités constituantes, les instituts de recherche et les écoles supérieures), les trois cycles d’études (baccalauréat, maîtrise et doctorat) et les trois composantes de la communauté universitaire (les étudiants, les enseignants et le personnel).

Le pont, représenté par une bande jaune traversant les trois bandes vertes, symbolise l’acquisition du savoir à l’UQTR ainsi que le passage des études au marché du travail. Il évoque également le pont Laviolette, nommé ainsi en l’honneur du fondateur de Trois-Rivières. Ce pont enjambe le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de la cité trifluvienne, réunissant ainsi les deux régions partenaires de l’Université, soit la Mauricie et le Centre-du-Québec.

Les trois mortiers alignés symbolisent les diplômés des différents cycles, l’appartenance à la communauté universitaire ainsi que la réussite des diplômés de l’UQTR. Ils soulignent également les trois missions de l’Université : l’enseignement, la recherche et les services à la collectivité. Leur nombre rappelle Trois-Rivières.

Dans la section « cimier » des armoiries, l’observatoire du pavillon Pierre-Boucher de l’UQTR est un symbole d’ouverture sur le monde et également un élément architectural bien connu de l’Université. L’iris versicolore est l’emblème floral du Québec. Les branches de pin blanc évoquent la pinède du pavillon Michel-Sarrazin. Le pin blanc est un symbole important du campus car il rappelle la plantation du pin commémorant le 35e anniversaire de la fondation de l’Université, en 2004.

Les emblèmes héraldiques de l’UQTR comportent également une devise : De la connaissance jusqu’au savoir. Enfin, dans la section « supports » des armoiries, les Patriotes, habillés de vêtements datant de la rébellion de 1837-1838, honorent les différentes équipes sportives de l’UQTR qui portent fièrement ce nom. Le terrain accidenté de la terrasse rappelle que Trois-Rivières s’est développé sur une série de coteaux séparés par des pentes abruptes qui s’élèvent par gradins à partir du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Saint-Maurice. L’aster à feuilles de linaire est l’emblème floral de Trois-Rivières. La floraison de l’aster, débutant à la mi-août, correspond à l’arrivée des étudiants sur le campus au début de l’année scolaire. Équipe de réalisation

Les armoiries de l’UQTR sont un concept original de Mme Manon Labelle, héraut Miramichi, assistée par les hérauts de l’Autorité héraldique du Canada. L’artiste-peintre Eva Pilar-Cass et la calligraphe Shirley Mangione ont également collaboré à cette réalisation. Les emblèmes héraldiques de l’UQTR ont été concédés en août dernier par Mme Claire Boudreau, héraut d’armes du Canada, et ont été consignés dans le Registre public des armoiries, drapeaux et insignes du Canada. À l’UQTR, le projet de réalisation des armoiries a été piloté par un comité composé des personnes suivantes : M. Claude Arbour, vice-recteur à l’administration, aux finances et à la vie étudiante, M. Mario Audet, archiviste au Service des archives et des collections, Mme Lucia Ferretti, professeure à la Section d’histoire du Département des sciences humaines, ainsi que M. Clermont Dion, cadre retraité de l’Université. (Source: UQTR)