Les médias à la rescousse de sinistrés

ENTRAIDE. Devant l’ampleur qu’a pris la situation des inondations en Mauricie, Étienne Rivard et Louis Cournoyer, d’ÉNERGIE Mauricie, ainsi que Guillaume Gingras (Rouge FM) et notre journaliste Pier-Olivier Gagnon (Écho de Maskinongé), ont mis la main à la pâte ce week-end. L’Escouade Bell avait été mis sur pied vendredi dernier.

Via une vidéo sur Facebook, M. Rivard et M. Gingras ont lancé l’Escouade Bell. Elle invitait les gens à offrir leurs services, à faire part de leurs interrogations et à exprimer où le besoin se faisait sentir. L’Escouade Bell s’était donnée comme mandant de rediriger les gens au bon endroit selon leurs demandes.

«Tout est parti d’une intervention en ondes où Étienne (Rivard) me demandait si j’allais bien et il voyait que ça clochait. Je lui ai dit  »oui, mais j’aimerais aider les gens dans le besoin et je ne sais pas comment ». Le lendemain, on lançait un appel à la mobilisation, à l’entraide et à la solidarité», explique Louis Cournoyer, animateur radio.

«Ça s’est très bien passé et les gens étaient contents. On n’a pas tant de mérite sinon d’avoir pris la situation avec nos propres préoccupations. On était là!», ajoute-t-il.

SOS Inondation Mauricie

Patrice Bourassa, un entrepreneur de Trois-Rivières, a entre-temps mis sur pied la page Facebook SOS Inondation Mauricie: https://www.facebook.com/SOSinondationMauricie/.

«C’est un particulier qui a lancé cette page et on s’est joint à lui. Tout ça, c’était avant l’arrivée de l’armée. On se demandait quoi faire! », confie M. Cournoyer.

«On référait les gens aux bons endroits. Samedi, je suis allé rencontrer des gens dans le coin de Maskinongé et Louiseville avec mes enfants et je me suis rendu compte que les bénévoles et la Sécurité civile étaient là. Même chose pour dimanche!»

TC Media était également présent sur le terrain dans la région de Maskinongé.

«Mon ami Louis Cournoyer m’a téléphoné vendredi. J’ai senti au bout du fil son désir d’aider rapidement les sinistrés et sa fierté, comme moi, d’être un Maskinongeois. Même si j’avais prévu contribuer à ma façon, son appel m’a convaincu d’aller sur le terrain», raconte fièrement notre journaliste Pier-Olivier Gagnon, de l’Écho de Maskinongé.

«Dans une communauté tissée serrée comme la nôtre, je trouvais important qu’en plus de mon travail de journaliste, je puisse contribuer et aider ces gens d’une façon concrète. C’est sur le terrain qu’on se rend compte de l’ampleur de la situation. J’ai côtoyé des gens épuisés et inquiets. Heureusement, la solidarité était au rendez-vous», rapporte-t-il.