Le Photomaton UV s’arrête à Trois-Rivières pour sensibiliser les étudiants

La Société canadienne du cancer (SCC) et sa campagne de sensibilisation poursuit sa campagne «Le bronzage a un prix. Dommage» dans le but de prévenir les cancers de la peau et sauver plus de vies. Les élèves de troisième à cinquième secondaire du Séminaire Saint-Joseph ont eu l’occasion d’expérimenter le Photomaton ce mardi.

D’ici la mi-juin 2014, la SCC fera une tournée dans une quarantaine d‘écoles (écoles secondaires, collèges, cégeps) et sera présente lors d’événements grand public. Les étudiants ont donc l’occasion de se faire photographier. Ce saisissant cliché montre le résultat obtenu en utilisant la photographie UV qui dévoile les dommages réels et permanents causés à la peau par les rayons UV, même si ceux-ci ne sont pas encore visibles à l’oeil nu.

«C’est la troisième année que l’on fait le Photomaton. Vu que l’on parle de leur visage, les adolescents sont beaucoup plus ouverts et les intentions de changer de comportement sont beaucoup plus marquantes que si c’était une initiative non personnalisée. C’est un outil de prévention très intéressant et nous espérons, dans les prochaines années, de faire le plus de Photomatons possible», lance Marie-Michelle Voyer, chargée de projet à la SCC.

Crémer régulièrement

«Les gens pensent qu’en mettant de la crème deux fois par jour, ils sont bien couverts. Ce n’est pas nécessairement le cas. D’abord, il faut en mettre 20 minutes avant l’activité pour que la crème soit bien absorbée. Si on fait du sport, il faut en mettre plus, surtout après l’activité physique parce que ça peut s’évaporer en suant. Même chose après la baignade», explique Évelyne Blain Courtois, étudiante en médecine.

Éviter les salons de bronzage?

Pour ce qui est des visites au salon de bronzage, il faut savoir qu’elles sont cinq fois plus dommageables que le soleil lui-même.

«Les salons, c’est cinq fois pires que de s’exposer au soleil sur l’heure du midi, là où il rayonne le plus fort», ajoute-t-elle.

«L’Organisation mondiale de la santé a placé les salons de bronzage comme étant cancérigène pour l’humain, au même type que la cigarette. Les liens sont aussi forts. On entend chez les jeunes  »J’y vais juste un peu ou juste desfois », mais on abîme la peau quand même et c’est possible que l’on en voie les conséquences plus tard», renchérie Mme Voyer.

Mot de la direction

C’est d’ailleurs dans la même optique que les représentants de la direction du Séminaire St-Joseph ont pris l’initiative d’inviter le Photomaton UV.

«Nous allons dans la même direction que ce que Mme Champagne avait mis de l’avant avec le Relais pour la vie. Il faut faire comprendre que potentiellement, nous sommes tous à risque. Il n’y a pas de meilleurs endroits que dans les écoles pour expliquer aux jeunes le cancer de la peau et donc, pour en faire la prévention. Ce sera le cancer des années futures alors c’est important d’amener une conscientisation et de la sensibilisation», souligne Pierre Normand, le directeur général du Séminaire St-Joseph.

Merci aux bénévoles

L’équipe de la campagne est composée de bénévoles de la SCC qui oeuvrent principalement dans le milieu de la santé. Ces derniers interviennent auprès des participants en leur expliquant le résultat de leur photographie UV et leur transmettent trois messages clés de prévention du cancer de la peau de la SCC:

1. Il n’y a aucune façon sécuritaire de bronzer.

2. Les dommages du bronzage sont permanents et s’accumulent avec le temps.

3. Il est important de protéger sa peau pour la garder en santé.

«Plus que nous avons de bénévoles, plus nous pouvons parcourir de régions et visiter des écoles davantage. C’est très commun, mais aussi banalisé. On en parle peu, mais le cancer de la peau est le plus répertorié en Amérique. Il y a eu 30 000 cas l’an dernier et 4 sur 5 sont évitables. On vise les adolescents parce que c’est l’âge qu’on se protège moins», conclut Mme Voyer.

En 2013, plus de 8000 jeunes ont expérimenté le Photomaton UV de la SCC. De plus, 98 % des participants ont affirmé avoir apprécié l’expérience.