Le Parc écologique du Collège Laflèche inauguré
Le dévoilement du Parc écologique du Collège Laflèche avait lieu ce mardi, et ce, en direct du parc. Voilà qui met fin au projet d’éco-campus mis sur pied par les cohortes du programme Sciences, lettres et arts au cours des quatre dernières années.
Les étudiants de chacune des cohortes ont défilé pour présenter les démarches entreprises afin d’augmenter la fréquentation de leur parc écologique.
Les élèves ont mis en place, notamment, une «Clairière des pas perdus» où fut installée une table à neuf places à l’ombre de cinq fruitiers indigènes et procédés à l’implantation de lampes solaires afin d’améliorer la visibilité nocturne dans le parc. Ils ont aussi implanté une clôture qui sert à dissimuler les conteneurs à déchets et installé des cabanes pour accueillir des oiseaux et deux nichoirs à chauve-souris.
Les finissantes du programme ont aussi planté de leurs mains une rangée de haies de cèdres du côté des résidences vertes de l’établissement scolaire. Une haie avait aussi été installée par la cohorte précédente afin de camoufler le stationnement arrière du Collège.
Le projet aura coûté tout près de 50 000$, montant recueilli principalement en dons d’argent ou par des activités de financement.
La dernière cohorte (2012-2014) était composée de cinq membres, soit Émilie Corbeil, Marie-Philippe Mercier, Frédérique Paris, Marianic Leclerc-Nolin et Élizabeth Poulin.
Projet de 4 ans
«Quand nous avons entrepris ce projet, le parc était inexistant. Ce n’était qu’un terrain vague et aucun aménagement n’était visible. Il y avait des déchets partout et c’était un beau terrain pour en faire un stationnement. C’était notre peur! Nous avons présenté notre projet au Collège afin de faire zoner notre parc. Nous avons délimité le terrain de 12 roches en l’honneur des 12 membres de notre cohorte», souligne d’abord Matthew Tapps, membre de la première cohorte 2009-2011.
«De notre côté, pour la deuxième année du projet, nous nous sommes orientés sur l’état visuel du parc. Nous voulions qu’il soit esthétique. Nous voulions donc susciter un désir de venir s’y retrouver pour lire, discuter ou se détendre, de sorte où les étudiants seraient aussi tentés par les tables à pique-nique. De plus, nous avons installé un monument central en choisissant un arbre qui prend vit sur une roche, oeuvre que nous avons nommée Renaissance», ajoute Charline Guay, de la cohorte 2010-2012.
«L’éco-campus n’est pas seulement un parc écologique, c’est un symbole du programme Sciences, lettres et arts, tel qu’il a été conçu par nos enseignants passionnés et par les étudiants. Il nous aura permis de devenir de meilleures personnes et de meilleurs citoyens. Aujourd’hui, on célèbre l’aboutissement d’un projet collectif», conclut Lysanne B. Roberge, de la cohorte 2011-2013.