Le MASSE des Chenaux inquiet de l’abolition du Supplément de retour au travail

EMPLOI. Le Mouvement d’action solidaire des sans-emploi (MASSE) des Chenaux s’inquiète de l’abolition du Supplément de retour au travail auquel avaient droit plusieurs personnes, dont les prestataires de l’aide sociale et de l’assurance-emploi faisant un retour sur le marché du travail.

Ce supplément incitait les personnes à accepter des emplois au moyen d’une prestation financière de retour au travail et aidait financièrement ces personnes à surmonter les dépenses supplémentaires reliées à un début d’emploi.

«Il y a des frais associés à n’importe quel retour au travail, qu’on parle de frais de déplacement ou d’habillement, par exemple. Ici, dans la MRC, si tu trouves un emploi dans une autre municipalité que celle où tu habites, tu es mal pris si tu n’as pas de voiture. Un montant de 500$ peut te donner un bon coup de main pour acheter un véhicule qui te permet de te rendre à ton nouvel emploi», illustre Pierre Blanchet, coordonnateur du MASSE des Chenaux.

«Ça fragilise les gens qui sont en situation de pauvreté et qui viennent de se trouver un emploi. Ça n’aide pas s’ils doivent s’endetter plus en commençant un nouvel emploi. Le Supplément de retour au travail, c’était un bon coup de pouce et on vient de le perdre. J’appréhende la suite des choses», ajoute M. Blanchet.