Le iPhone dans la vie d’un courtier immobilier
Larry Kenline aime la technologie. En fait, il en mange. Il utilise son iPhone tous les jours pour l’aider dans son travail et avoue qu’il ne pourrait passer une journée sans son téléphone intelligent.
Coutier immobilier chez Re/Max, M. Kenline n’est pas tout à fait le portrait type de l’usager iPhone. Selon une étude menée par Retrevo en 2009, un site d’électronique, 53% des propriétaires d’un iPhone sont des femmes.
En 18 ans de carrière, M. Kenline a eu trois modèles de iPhone différents. «J’ai eu mon premier alors qu’il n’était pas encore disponible au Canada. Je suis allé le chercher aux États-Unis. Ça fait facilement cinq ans que j’ai un iPhone. C’est le téléphone le plus intelligent à cause des applications. Je ne joue pas avec mon téléphone. C’est vraiment un outil de travail», affirme-t-il.
Les applications les plus pratiques pour son travail: un outil de conversion pour les pieds et les mètres, une enregistreuse et une calculatrice financière.
Courtiers et iPhone vont de pair
Une vingtaine des 75 courtiers Re/Max en Mauricie possèdent un iPhone et seulement deux l’utilisent vraiment comme outil de travail avec les applications.
«Être un courtier immobilier et utiliser un iPhone, je pense que les deux vont de pair. Je ne comprends pas ceux qui ne l’utilisent pas à sa pleine capacité», indique M. Kenline.
Grâce à son téléphone intelligent, le courtier peut avoir accès à toutes les propriétés avec les fiches techniques sur l’application «Realtor». Une combinaison GPS-application lui permet de voir sur une carte routière toutes les propriétés en vente à proximité de l’endroit où il se trouve.
Le courtier a aussi la possibilité de connaître rapidement la population d’une ville, le salaire moyen et le ratio homme femme. «C’est pratique quand le client vient de l’extérieur. Ce sont des questions qu’on nous pose fréquemment et en quelques secondes j’ai la réponse directement sur mon téléphone. C’est plusieurs outils en un et c’est ce que j’aime», spécifie-t-il.
Un tout inclus
«À l’apparition de chaque technologie il y a toujours des promesses interactionnelles, constate Synda Ben Affana, professeure en communication sociale à l’Université du Québec à Trois-Rivières. On va être plus rapide et en contact avec plus de personnes. Les utilisations sont tellement diversifiées qu’on a l’impression qu’il y a une utilisation par usager. On choisit nos applications et nos façons de faire»
M. Kenline voit son iPhone comme un tout inclus. Il peut parler au téléphone, répondre rapidement aux courriels de ses clients, obtenir de l’information sur les propriétés en vente et numériser des documents.
«Je suis une personne qui perd tout. Je déteste travailler avec du papier. Le iPhone me permet de réduire l’utilisation du papier. En tant que courtier, je dois fournir tous les documents d’un immeuble, comme le compte de taxe et l’acte de vente. Certaines personnes ne veulent pas prêter leur compte de taxe parce qu’ils ont peur de le perdre. Avec mon iPhone je peux numériser le document sur place en prenant une photo. De cette façon, je gagne du temps et le client aussi», affirme M. Kenline.
«Si j’oublie mon téléphone, je n’ai plus de bras. Tout se trouve sur mon cellulaire. Il y a des gens qui ont peur de ces technologies parce qu’ils ne veulent pas perdre des fichiers. Ça ne m’effraie pas. Tout ce qui est dans mon iPhone se retrouve dans mon ordinateur. Au fond, je pourrais autant perdre mes documents papiers qu’électroniques. Ce n’est pas plus risqué», ajoute-t-il.
Vie familiale
Pour ce qui est de la conciliation travail-famille, le courtier immobilier est d’avis que son téléphone intelligent l’aide à garder contact avec la maison quand il est au travail.
«Par contre, travailler en immobilier c’est déjà particulier comme situation. Je ramenais du travail à la maison avant ces technologies. Peut-être que ça m’aide à être à la maison plus tôt. Une chose est certaine, si je suis à l’extérieur je peux facilement entrer en contact avec ma femme», avoue-t-il.
Cet accro aux gadgets technos compte se tenir à jour dans les dernières technologies. Il affirme avoir hâte que la prochaine tablette iPad sorte sur le marché pour s’en procurer une qu’il utilisera pour son travail.