Le Bon Citoyen se voit octroyer 60 000$
Le Bon Citoyen a reçu un beau cadeau de 60 000$, à l’aube du temps des Fêtes. En effet, le montant lui a été octroyé pour aller de l’avant avec son projet de restructuration du modèle d’affaires, le tout dans le but de permettre de continuer à offrir les services et répondre à la demande croissante.
La pandémie ayant fait son œuvre, la demande d’aide et de soutien a augmenté chez les organismes communautaires. L’organisme, qui est situé dans le secteur Cap-de-la-Madeleine, ne fait pas exception à la règle.
« On a vu beaucoup plus de demandes d’aide dans les dernières années. En 2016, on aidait 120 familles lorsque je suis arrivée en poste et maintenant, on est rendu à 220 familles, confirme d’abord Nathalie Bruneau, directrice générale au Bon Citoyen. À chaque fin mois de mars, Moisson Mauricie prend un échantillonnage de combien de personnes sont venues à l’organisme au mois de mars, même si ce n’est pas le mois le plus achalandé. Ils ont constaté une augmentation (post-pandémique) des besoins. Les gens ont davantage faim et certains sont désorganisés ou à la rue. Avant 2016, on n’avait pas d’intervenant ici et maintenant, nous comptons sur un intervenant et il est débordé. Outre le besoin de se nourrir, on a vu une dégradation des besoins psychologiques et des besoins essentiels également. »
Vous aurez compris qu’obtenir une subvention de 60 000$ tombe à point pour l’organisme trifluvien. Le projet de restructuration permettra de réduire les enjeux de main d’œuvre, de ressources financières et de revenus, notamment en augmentant la participation bénévole et en allant chercher de nouveaux financements.
« On a pas tant de bénévoles ici et on est autofinancé par le magasin et pas nos aliments déshydratés. Le coût de la vie augmente, les salaires augmentent et tout augmente, mais tu ne peux pas tant augmenter les prix pour les usagers. Il faut trouver un moyen de repenser notre fonctionnement en raison de la pandémie et aussi parce que la détresse a augmenté autour. C’est pour ça qu’avec cette subvention de 60 000$, on veut s’engager une firme. On avait 30 employés avant la pandémie et on est tombé à 18 employés par la suite. On a réussi à remonter à 25 employés et on veut attirer plus de bénévoles, mais ça nous prend une structure pour le faire », explique-t-elle.
« On a perdu des bénévoles de longue date alors on se doit d’en embaucher des nouveaux. Par contre, on doit les former et le savoir ne se transmet pas lorsqu’on perd une personne d’expérience nous quitte. Ça prend du temps pour bien s’occuper des humains et on doit enseigner comment le faire, de la bonne façon. On cherche donc comment on ferait pour mieux restructurer les choses, mieux intégrer les bénévoles, mieux répartir les tâches et repenser à tout le travail qu’on a faire? Je voulais du concret alors une personne de la firme est venue chez nous et elle a travaillé avec nous pour voir ce qui se passe et mieux repensé à comment ça se passe? On veut vraiment se concentrer sur la restructuration du fonctionnement. »
Soulignons que le 60 000$ a été remis via le Fonds de relance des services communautaires, émis par le gouvernement du Canada. Pour en apprendre davantage sur l’organisme, visitez le https://leboncitoyen.org/qui-sommes-nous/nos-services/.