L’aventure n’a pas d’âge

À 52 ans, Sylvie Harvey a vendu sa maison, quitté son emploi et est partie en Chine pour une durée indéterminée.

«C’est un test de la vie. J’avais la sécurité d’emploi et un bon salaire. J’ai décidé de tout laisser parce que je veux explorer mes intérêts, mes valeurs», affirme-t-elle. Vue de l’extérieur, sa décision peut paraître insensée. Pour elle, la décision de vendre sa maison et quitter son emploi pour partir en Chine allait de soi. Travailler sur l’intériorité en écoutant sa petite voix intérieure, voilà pourquoi Sylvie Harvey a décidé d’aller en Chine pour une durée indéterminée. Une façon de travailler sur soi-même et approfondir sa passion pour la méditation.

Méditation

Mme Harvey pratique le Qi Gong depuis cinq ans et souhaite en apprendre plus sur ce type de méditation chinoise. 

«En fait, je vais suivre un séminaire de Qi Gong en France pendant trois semaines. Par la suite je vais en voyage organisé en Chine et je vais rester là pour voir ce qui m’appelle le plus.» Elle s’est envolée vers la France le 17 juillet. «Je vais rester deux mois, cinq ans? Je ne sais pas!»

Son objectif est d’approfondir la médecine traditionnelle chinoise et perfectionner son mandarin. Des trois formes de Qi Gong: le spirituel, les arts martiaux et le médical c’est le dernier qui l’intéresse le plus. Elle y voit une façon de replacer l’énergie dans le corps et entend suivre des séminaires en Chine pour développer l’aspect guérison.

Famille

Nouvellement grand-maman, Sylvie Harvey laisse derrière elle sa famille. «Mais avec Internet, on est encore proche. C’est rassurant.»

La décision de quitter vers la Chine, elle l’a prise le lundi matin après que sa fille ait déposé sa maîtrise. En pratiquant le Qi Gong le déclic s’est fait: vendre sa maison et partir. «Mes enfants n’ont presque pas été surpris lorsque je leur ai annoncé mes plans.»

Ce n’est toutefois pas sans regret que Mme Harvey quitte pour le Pays du Milieu. «Je suis navrée de ne pas pouvoir être là pour mon fils et sa copine avec leur bébé. C’est le rôle des grands-parents et je ne pourrai pas offrir ça.» À l’inverse, elle admet partir la tête légère puisqu’elle sait que son fils et sa fille sont des adultes autonomes.

Malgré qu’elle soit partie avec l’intention de suivre ses passions, Sylvie Harvey avoue trouver l’aventure stressante. «Je suis une personne très organisée. Là je ne sais pas trop ce qui s’en vient, mais j’ai confiance.»