L’ataxie de Friedreich n’a pas détruit son rêve

«Depuis l’âge de 12 ans j’écris mal et j’ai des problèmes avec ma dextérité. À l’époque je pensais simplement que j’étais maladroite, je ne savais pas encore que j’étais atteinte d’ataxie de Friedreich.»

Jessica Laneuville a appris à l’âge de 22 ans qu’elle était malade. L’ataxie est une maladie dégénérative qui touche la motricité, entraine des pertes d’équilibre, un manque de dextérité et risque d’atteindre le cœur.

«En juin 2007, lorsque j’ai eu la confirmation que j’étais atteinte, ça a été vraiment dur. Mon but c’était d’avoir une famille dans la vie. Aujourd’hui j’ai une petite fille de deux ans. Ça m’a appris qu’il ne faut pas abandonner nos rêves», souligne Jessica.

À 25 ans, la jeune femme est consciente des problèmes liés à sa maladie et sait qu’elle doit apprendre à vivre avec elle. Elle a décidé de s’impliquer activement au sein de l’Association canadienne des ataxies familiales.

«J’ai besoin d’en parler et je veux aider les autres.»

Le 25 septembre, journée mondiale de sensibilisation à l’ataxie, une marche est organisée à Montréal au parc Angrignon.

Cette année, l’argent amassé ira spécialement à l’ataxie de type Friedreich. Le docteur Jacques Tremblay du CHUL pense avoir trouvé une façon de stopper la maladie. «C’est tout un message d’espoir! Ça devrait stopper la maladie», affirme Jessica avec une voix empreinte d’émotions.

En plus de cette journée de mobilisation, le Three Rivers Academy organise une journée de collecte de fonds le 27 septembre. L’activité a été lancée pour soutenir une élève atteinte de la maladie. La moitié de l’argent ira à l’Association et l’autre moitié pour les activités parascolaires.