La thérapie équestre pour des besoins spécifiques
Kamille Cardin, 10 ans, participe depuis un moment à des thérapies équestres. Elle souffre d’arthrite juvénile chronique systémique.
Sa mère Nathalie Nadeau confie que dès l’âge de cinq ans, elle a demandé à mourir «parce qu’elle avait trop mal». À son entrée à la maternelle, elle s’est rendu compte qu’elle n’était pas capable de tout faire comme les autres. Elle disait qu’elle n’avait pas d’avenir, qu’elle ne pourrait rien faire de sa vie.
«L’équitation lui a permis de s’ouvrir à un autre monde, de découvrir qu’elle a des forces, de s’épanouir autant physiquement qu’émotivement. On a vu beaucoup plus de résultats avec un an d’équitation qu’avec cinq ans de physiothérapie. Elle est partie d’un fauteuil roulant à pouvoir marcher par elle-même, guider son cheval et même courir.»
Le cheval un ami irremplaçable
Selon Éliane Trempe, présidente de l’Association canadienne d’équitation thérapeutique (ACET) et entraîneuse certifiée, le cheval est un partenaire important dans cette démarche. Il est un animal idéal pour créer un lien avec l’humain, quel que soit le type de besoin dont la personne nécessite. «Il est à l’aise, il ne porte pas de jugement et il aime tout le monde.»
D’autres jeunes comme Kamille bénéficient des bienfaits des thérapies équestres. En Mauricie, un premier centre équestre vient d’être certifié par l’ACET pour offrir une formule adaptée à la réalité de diverses familles de la région. Il s’agit du Centre équestre Céraville de Trois-Rivières.