La communauté unit ses forces pour le lac St-Pierre

Le comité de la Zone d’Interprétation Prioritaire (ZIP) du lac Saint-Pierre tendait l’oreille à la population lors de la troisième journée interactive sur les enjeux prioritaires au lac Saint-Pierre. Le 31 mars dernier, une cinquantaine de personnes, soit des instances gouvernementales, des associations, des riverains ou même des utilisateurs, étaient réunies aux Portes de la Mauricie afin de «travailler ensemble de manière concertée à la qualité du lac Saint-Pierre», annonçait Pierre Latraverse, président de cette organisation.

Par Katy Gélinas, L’Écho de Maskinongé

«Nous voulons que le public donne son opinion sur les actions à poser dans les années futures, soulevait Louise Corriveau, directrice générale du Comité ZIP du lac Saint-Pierre. Où en est le lac Saint-Pierre? Et qu’est-ce que le ZIP peut faire pour cela?» s‘interrogeait-elle.

La journée a commencé avec la mise au point des trois enjeux prioritaires du Plan St-Laurent, c’est-à-dire la pérennité des usages, l’amélioration de la qualité de l’eau et la conservation de la biodiversité, avec la présence de trois conférenciers.

«Nous étions conscients de tous les impacts de l’effondrement du stock de perchaudes. C’est pour cette raison qu’il était crucial de poser des gestes pour les générations futures», mentionnait Philippe Brodeur, directeur de l’expertise Énergie-Faune-Forêts-Mines-Territoire de la Mauricie et du Centre-du-Québec du Ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF), lorsqu’il s’est entretenu sur les recommandations du Comité aviseur mises en place depuis l’an 2000.

Puis, le coordonnateur des réseaux de surveillance de la qualité des eaux de surface et directeur du suivi de l’état de l’environnement du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP), Serge Hébert, est venu entretenir les participants sur la qualité de l’eau des tributaires du lac Saint-Pierre.

Il faut «faire en sorte que le lac Saint-Pierre garde sa qualité faunique et floristique pour ses usagers», soulevait Louise Corriveau.

Enfin, les cours d’eau et la plaine inondable du lac Saint-Pierre jouent un rôle important dans la conservation de la biodiversité. Réjean Dumas, directeur de l’expertise Énergie-Faune-Forêt-Mines-Territoire de la Mauricie et du Centre-du-Québec du Ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) s’est exposé en ce sens.

Puisque l’objectif de la rencontre était aussi de «faire connaître les activités menées par le Comité ZIP du lac Saint-Pierre», Maryse Longchamps, biologiste au Comité ZIP du lac Saint-Pierre, a présenté les différentes fiches techniques du PARE.

Après tous ces exposés, les gens étaient invités à s’exprimer autour d’une table ronde au sujet des trois éléments entourant le comité sur les enjeux prioritaires. D’ailleurs, «les propositions qui se dégageront des discussions formeront le plan d’action» de l’organisme environnemental, soulignait Maryse Longchamps.