Jeunes en apprentissage au centre Les Rivières

Les Jeunes Entreprises de la Mauricie lançaient jeudi une grande fin de semaine de vente au centre commercial Les Rivières.

L’organisme a tenu simultanément son traditionnel cocktail-bénéfice.

«C’est quelque chose pour les jeunes. Ça représente beaucoup! Ça leur permettra d’apprendre que pour se lancer en affaires, il faut aussi faire du réseautage et se faire des contacts. On veut déjà leur créer cette habitude-là», explique Renée Guillemette, présidente des Jeunes Entreprises Mauricie / Centre-du-Québec.

«Les jeunes entrepreneurs sont déjà à mi-parcours et il est important qu’ils planifient bien leur fin de semaine, tant au niveau des stocks que des horaires. Avoir un kiosque ici au centre commercial leur fait expérimenter la vraie vie et ça aide beaucoup au niveau de la vente. C’est aussi un test pour eux», ajoute-t-elle.

Environ 80 personnes de la région étaient attendues pour l’événement. Grâce aux fonds recueillis, l’organisme pourra continuer d’offrir des programmes d’apprentissage expérimental aux étudiants afin qu’ils découvrent les valeurs de l’entreprise, qu’ils comprennent l’économie des affaires et qu’ils puissent développer des aptitudes de leader et d’entrepreneur.

Bilan de mi-parcours

Les jeunes entrepreneurs des écoles secondaires de la région se sont vite rendu compte qu’ils auraient à relever plusieurs défis durant l’année.

«On a eu beaucoup de défis. On travaille notamment avec l’École en fleurs, des jeunes ayant une déficience intellectuelle légère ou moyenne. Ça nous a permis de les connaître, mais c’est plus difficile de communiquer et se comprendre», mentionne Roxanne Beaudoin, de la jeune entreprise J.E. Sème de l’école secondaire Chavigny.

«Ce qui a été plus dur pour nous, ça a été de maîtriser la technique. Chaque item nous prend de dix à 20 heures de travail selon la grosseur. C’est long à produire», explique Josyane Francoeur, vice-présidente de la production de Tressa’je qui confectionne des sacs à partir de cartons de jus.

Du côté de l’entreprise Imagine du Séminaire St-Joseph, les entrepreneurs ont dû faire face à un heureux problème: «On ne s’attendait pas à vendre à ce point-là! Du coup, c’est la production des bijoux qui nous ralentit. On se dit que c’est bon signe. Disons que c’est un malheur qu’on aime avoir», précise Louis Lévesque, président de la jeune entreprise.