Importante plantation d’arbres à Plein Air Ville-Joie
Chaque printemps, le Lac St-Pierre prend beaucoup d’expansion lorsque le débit de l’eau est trop élevé, ce qui vient créer quelques dommages aux abords du sentier pédestre de la base Plein Air Ville-Joie. Eh bien pour contrer l’érosion des berges, une soixantaine d’arbres ont été plantés ce matin, tandis que le sentier pédestre sera lui déplacé.
La professeur et responsable du projet, Anny Comtois, était sur place ce matin avec ses élèves de 3e et 4e secondaire de l’École secondaire Chavigny.
« L’an passé, nos élèves du programme Génie Sciences sont venus étudier l’endroit et constater la problématique. Cette année, ils reviennent pour participer à la plantation d’arbres, accompagnés de nos nouveaux élèves de troisième secondaire », a-t-elle expliqué. « C’est vraiment un beau projet! »
Pour le directeur général de Plein Air Ville-Joie, Pascal-Olivier Labrecque, cette initiative est plus que la bienvenue. « Un site naturel, ça s’entretient. Entretenir un gros terrain comme le nôtre, ça coûte beaucoup de sous, alors toutes les initiatives qui viennent de la communauté, on les accueille avec tellement de plaisir », a-t-il confié.
« Ça donne aussi la chance à des jeunes d’avoir un impact réel sur leur environnement alors ça aussi c’est très important.
Les arbustes, qui sont placés en rang de façon stratégique, auront d’innombrables racines qui viendront renforcer la berge, toujours dans le but de mieux résister aux crues des eaux printanières.
« On prend souvent des classes de sciences ou de plein air et on les amène pour faire de l’analyse avec nous, à savoir comment on prend les mesures d’un cours d’eau. L’année suivante, les élèves ont le choix de choisir une action concrète qu’ils veulent faire pour aider le cours d’eau qu’ils ont analysé. Dans les problématiques ici, ils ont constaté l’érosion des berges. On peut le voir à certains endroits ici où le sentier est menacé de bientôt tomber dans le cours d’eau à certains endroits », a pour sa part expliqué Geneviève Richard, coordonnatrice de projets et responsable de la mobilisation à l’organisme de Bassins versants des rivières du Loup et des Yamachiche (OBVRLY).
« Le principe est simple. Les racines viennent s’incruster dans le sol et elles vont venir le stabiliser, versus du sol nu qui ne tient pas grand-chose. Chaque année, les inondations viennent gruger le sol et l’affaiblir. J’ai aussi choisi de commander des arbustes plutôt que des gros arbres parce qu’une fois rendue à maturité, la tête des arbres sera extrêmement pesante pour la berge. L’arbuste reste plus petit et il est lui aussi doté d’un système racinaire très important. »
Cette action est réalisée dans le cadre du projet « Des rivières surveillées: s’adapter pour l’avenir – Volet J’adopte un cours d’eau », géré par le Groupe d’éducation et d’écosurveillance de l’eau (G3E) avec la collaboration de l’OBVRLY. Pour ce faire, cette dernière a bénéficié d’une aide financière du gouvernement du Québec tirée du programme Action-Climat Québec, puisqu’il rejoint les objectifs du Plan pour une Économie verte 2030.