Hommage au Batiscanais concepteur graphiste de la feuille d’érable
BATISCAN. À l’occasion du 50e anniversaire du drapeau canadien, la municipalité de Batiscan prévoit organiser une cérémonie spéciale au cours du mois de juillet en l’honneur de feu Jacques St-Cyr, concepteur graphiste de la feuille d’érable et Batiscanais d’origine.
Ce dernier est à Batiscan en 1921. Il était le fils d’Horace St-Cyr et de Georgette Léveillé. Jacques St-Cyr a vécu son adolescence à Trois-Rivières. Il a complété deux ans et demi de service militaire en Europe dès 1942. Décédé en 1996, il repose dans le cimetière de Batiscan.
«Il était employé par le gouvernement à l’époque de la conception du drapeau, raconte sa sœur, Janine Houle (née St-Cyr, également à Batiscan). Il faisait partie d’une équipe de design pour le gouvernement. Une esquisse du drapeau avait été faite et Jacques devait s’occuper de faire des ajustements pour que les dimensions soient bonnes et que tout soit symétrique et esthétique.»
«À l’époque, il habitait à Ottawa et moi, j’étais à Trois-Rivières. On ne se voyait pas souvent et il ne parlait pas beaucoup de son travail, ajoute Mme Houle. Si aujourd’hui j’avais la chance de revivre cette époque, je lui poserais plein de questions. Je lui demanderais qu’il me raconte toute cette histoire dans les moindres détails.»
Un homme humble
Artisan ayant contribué à la création de ce symbole national, feu Jacques St-Cyr est décrit comme étant un homme humble et fier de ses origines batiscanaises.
«On est très fier de faire partie de sa famille et du travail qu’il a accompli, confie Pierre St-Cyr, neveu de feu Jacques St-Cyr. Quand on est à l’extérieur du pays et qu’on voit le drapeau, on ressent toujours une grande fierté. Jacques était quelqu’un de très humble qui n’a pas tiré de gloire de ce qu’il a fait. Il était quelqu’un qui aimait les gens et qui s’intéressait à eux. Il aimait parler avec les autres au lieu de parler de lui.»
Pierre avait 7 ans au moment de la création du drapeau canadien, en 1965. «À cette époque, j’étais jeune et j’avais très peu conscience de ce que mon oncle avait accompli. C’est plus tard que j’ai réalisé l’ampleur de tout ça», conclut-il.