Entrevue: Marie-Noëlle Lavallée se bâtit une mini-maison
MAISON. Célibataire et à la recherche d’une nouvelle demeure qui convenait à ses moyens, une mini-maison semblait donc le compromis idéal pour Marie-Noëlle Lavallée. La jeune femme n’a pas hésité et bâti actuellement son projet de vie à Portneuf avec l’aide de l’entreprise trifluvienne.
Posséder une demeure sans dette, c’est ce qui a motivé la jeune femme de 31 ans à se tourner vers les mini-maisons. En effet, l’idée de payer un loyer «dans le vide» toute sa vie n’enchantait guère cette dernière.
«Au départ, je regardais pour une maison, mais étant toute seule, c’était impossible. Je n’ai pas un salaire à tout cassé et je n’ai pas vraiment besoin d’une grande maison. Quand je suis tombée sur le concept des micro-maisons, j’ai tout de suite accroché», raconte celle qui rêvait d’avoir un chez-elle qui lui appartient.
Mini-prix
Son projet reste encore à être finalisé avec l’équipe de Leguë Lachance, mais elle estime qu’elle devrait s’en sortir pour moins de 100 000$. Il comprendra deux chambres dont une érigé sur une mezzanine, une salle de bain, une cuisine et sans oublier l’essentiel, un espace de rangement pour ses nombreux souliers.
Marie-Noëlle Lavallée avait déjà acheté un terrain, il y a de cela cinq ans, ce qui lui a évité l’étape ardue de la recherche de l’endroit parfait ainsi qu’une dépense supplémentaire.
Puisque le projet répondait aux normes minimales de la municipalité de Portneuf, la Ville ne s’y est pas opposée. Il ne reste que les derniers préparatifs, dont le permis de construction. Les travaux devraient débuter cet automne et s’étendre sur cinq semaines.
La maison de demain?
Pour Marie-Noëlle Lavallée, il ne fait aucun doute que cette nouvelle tendance va prendre de l’ampleur dans les prochaines années. «Il faut changer cette culture de matérialisme et d’amusement compulsif. Les petites familles et même les retraités n’ont plus besoin d’un sous-sol ou encore d’un 2e étage. De petits espaces sont tout aussi viables et coquets», déclare-t-elle.