Dans quel pays voudriez-vous aller vous faire soigner?
L’année dernière, l’ingénieur d’origine trifluvienne Steve Lambert a dû passer à travers les rouages du système de santé québécois pour finalement apprendre qu’il souffrait d’un cancer du rein. Après de longues attentes et insistances, il a décidé de se tourner vers la médecine internationale pour se faire soigner.
«Je savais que quelque chose clochait, se rappelle Steve Lambert. Au Québec, le médecin me disait qu’il n’y avait pas de problème alors que mon amie diplômée en médecine de l’université de Paris, Pilar Jaimes, m’indiquait que je devais passer une batterie de tests pour trouver la cause de mes maux.» À force d’insister et de suivre les bons conseils de son amie, M. Lambert a dû être confronté à la réalité : un cancer du rein s’était installé et il fallait opérer le plus vite possible.
Parce qu’il n’était pas satisfait de son rang sur la liste d’attente et de l’accessibilité aux services de santé québécois, il a décidé de faire quatre soumissions dans différentes cliniques privées situées un peu partout dans le monde. Ensuite, il a arrêté son choix en fonction de la technologie utilisée pour guérir son cancer et de la compétence des médecins.
Finalement, il a opté pour une clinique située en Colombie et il est aujourd’hui guéri.
Clinique médicale internationale
Fort de cette expérience et des contacts qu’il s’est faits avec le temps, Steve Lambert a décidé de s’associer avec son amie d’origine Colombienne, Pilar Jaimes, pour former une clinique médicale internationale. «Nous sommes un intermédiaire pour les gens qui veulent avoir accès à la meilleure technologie possible et ceux qui ne veulent pas attendre sur une liste, explique M. Lambert. Nous les aidons à prendre contact avec différentes cliniques privées dans le monde en fonction de leurs besoins, leur budget, la langue dans laquelle ils veulent être soignés, etc.» Il est aussi possible de se faire accompagner par une personne qui possède des connaissances médicales et/ou les habiletés de discuter dans la langue de la terre d’accueil. Tous les détails d’hébergement et de transport sont compris dans le service offert par la clinique. Cela signifie qu’il est dorénavant possible de se rendre, par exemple, au Chili, en Inde et au Portugal pour se faire opérer, recevoir un traitement, une contre expertise médicale ou pour l’interprétation d’un dossier médical dans des centres comme les groupes Kapa en France et la clinique el Rosario, en Colombie. Les coûts varient selon les besoins. Par exemple, pour se faire traiter pour un cancer, les prix peuvent se situer, en Amérique du Sud et en Asie, entre 6000 et 10 000$, en Europe, entre 18 000 et 25 000$, alors qu’aux États-Unis, les prix dépassent les 40 000$. Des chirurgies telles que le resurfaçage de la hanche et une cryoablation pour un cancer peuvent être effectuées. La clinique devrait, quant à elle, voir le jour sous peu. Pour plus d’informations, il est possible de consulter le site Internet de l’agence au www.cliniquemi.com . Ce genre de clinique existe aussi en Beauce. Cette dernière envoie seulement ses clients à Cuba. Lisez la réaction du Collège des médecins demain sur www.lhebdojournal.com