À l’assaut du Trophée Roses des Andes

DÉFI. Marie-Eve Bérubé et Geneviève Guillemette s’envoleront en avril vers l’Argentine pour participer à la troisième édition du Trophée Rose des Andes.

«On avait déjà parlé de prendre part à un défi du genre, mais ça représente beaucoup d’organisation. L’an dernier, on a connu une grosse année au Centre d’exposition. En décembre, le jour d’un vernissage, on a décidé de plonger. C’est un défi personnel et c’est intéressant de pouvoir le relever dans un autre pays. En ce moment, le défi, c’est vraiment l’organisation. Le défi sera la récompense», raconte Geneviève Guillemette.

«Au départ, on s’alignait pour faire le Trophée Roses des Sables au Maroc, mais comme le défi avait lieu en octobre, c’était trio serré pour tout organisé. Nous n’étions jamais allées en Argentine et on a toujours eu de bons commentaires sur ce pays. Et cette année, une partie du parcours se fera aussi au Chili», ajoute Marie-Eve Bérubé.

Les deux coéquipières de l’équipe Rose Confetti travaillent ensemble au Centre d’exposition Raymond-Lasnier depuis plusieurs années, un avantage non négligeable pour ce type de défi.

«On travaille ensemble et on se voit presque tous les jours. Ça aide, c’est certain. On se parle pratiquement tous les jours et on se comprend bien», souligne Geneviève.

Apprivoiser le véhicule

Marie-Eve et Geneviève ont eu l’occasion de participer à plusieurs formations et rencontres avec l’organisation depuis leur inscription.

«On rencontre aussi d’anciennes Roses qui nous donnent des trucs, comme de porter des lunettes de ski pour changer un pneu pour éviter d’avoir du sable dans les yeux en raison du vent», explique Geneviève. «Pendant une formation, ils ont pas mal enlisé le camion d’une équipe et on s’est toutes mises à l’ouvrage pour le sortir de là. On était 10 équipes à travailler pour le sortir. Dans le Trophée Roses des Andes, c’est la solidarité qui prime. Tu t’arrêtes quand tu croises une équipe qui est dans le trouble», ajoute-t-elle.

«Surtout que ce n’est pas une épreuve de vitesse, renchérit Marie-Eve. Que tu arrives au campement à midi ou à minuit, ce n’est pas grave. Le but, c’est de réaliser le parcours avec le moins de kilomètres possible au compteur.»

Activités de financement

L’équipe Rose Confetti doit amasser plus de 26 000$ pour participer à ce défi. Elles organisent plusieurs activités de financement jusqu’au mois d’avril pour y parvenir. En voici quelques-unes.

-15 novembre, 13h | Frip-Confetti: «On a amassé plein de vêtements pour femmes. On les revend à prix très réduits, environ 5$ par morceau. Certains vêtements sont pratiquement neufs. Comme ça se déroule chez nous, les gens peuvent s’inscrire via notre page Facebook (Rose Confetti) et l’adresse leur sera communiquée», indique Marie-Eve Bérubé.

-26 novembre, 18h et 19h | Souper à la Crêperie de Flore : souper 5 services à 40$ par personne (pourboire non inclus). Premier service à 18h et un autre à 19h. Réservations: par la page Facebook de Rose Confetti ou en appelant au 819-698-5721.

-Décembre: lancement d’un calendrier

-Acheter des kilomètres: l’équipe a réalisé des confettis de différentes grosseurs qui seront collés sur le camion de l’équipe pendant les 2000 km du rallye. Ils sont en vente au coût de 1$ par kilomètre. Grosseurs disponibles: 5$ (2 po), 20$ (4 po), 50$ (6 po) et 100$ (8 po). Il sera possible de les personnaliser avec des mots d’encouragement. Infos via la page Facebook.

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L’histoire derrière le nom «Rose Confetti»

«On a fait beaucoup d’origami dans le cadre de divers ateliers au Centre d’exposition. Il y a une légende derrière les grues en origami. Après les bombardements d’Hiroshima, une petite fille a été blessée. Si elle pliait 1000 grues en origami, elle allait guérir, mais elle est morte avant d’avoir fini de les plier. Ses amis ont terminé les grues manquantes pour elle. On participe au rallye aussi