«80 personnes sont en attente d’un accompagnateur» – Catherine Lahaie

La Semaine québécoise du parrainage civique avait lieu cette année du 6 au 12 avril. Partout à travers la province, c’était l’occasion de souligner le travail des bénévoles, incluant ceux du Parrainage civique de Trois-Rivières.

La mission première du Parrainage civique du Trois-Rivières métropolitain est de favoriser l’établissement d’une relation d’amitié et d’entraide entre deux personnes.

Le jumelage donne comme résultat un parrain ou une marraine bénévole et une personne filleule qui éprouve des difficultés d’intégration et de participation sociale.

«Dans le fond, nous visons la réintégration dans la société d’une personne handicapée ou aux prises avec des limitations. Que ce soit au niveau de la santé physique ou mentale, nous arrivons à répondre aux besoins de la personne grâce à l’aide d’un bénévole. Celui-ci doit donner de son temps à raison d’un minimum de trois heures par mois. Ça donne l’impression d’être constamment là pour l’autre», explique Catherine Lahaie, intervenante-accompagnatrice du Parrainage civique du Trois-Rivières métropolitain.

L’organisme existe depuis 33 ans au Québec et en est à sa 18e année dans la région.

«Notre organisme est comparable à celui des «Grands frères Grandes soeurs», mais à l’échelle adulte. Le problème actuellement, c’est que nous avons tout près de 100 demandes d’aide, mais 20 bénévoles. C’est donc dire que 80 personnes sont en attente d’un accompagnateur. L’été, par exemple, nous avons la chance de pouvoir compter sur une étudiante pour les accompagner, les soutenir et effectuer des sorties avec eux.»

Toute personne désirant devenir bénévole peut le faire en respectant le processus établi.

«Nous acceptons toutes les demandes. Une personne est d’abord interrogée selon notre questionnaire de base. On lui pose des questions sur ses intérêts et sur ses activités. Ensuite, nous recherchons un jumelage de qualité en tenant compte des points communs. Notre but, c’est de trouver des jumelages parfaits pour développer des relations à long terme. Ensuite, il y a une première rencontre entre les deux parties et on rencontre à nouveau les deux parties pour savoir si le courant passe bien entre eux», ajoute-t-elle.

Organisme dans l’ombre

Malheureusement pour les 80 personnes en attente de parrain ou marraine, l’organisme est, pour le moment, pas assez connu, même s’il compte parmi les organismes que recommande le CLSC.

«En 2014, nous allons mettre de l’avant l’aspect visibilité de l’entreprise. Encore la semaine dernière, des personnes me faisaient part du fait qu’ils ne nous connaissaient pas même si nous sommes là depuis 18 ans», souligne Mme Lahaie.

Elle insiste également sur la difficulté de recruter des bénévoles et invite les gens à joindre l’organisation. Pour savoir davantage sur la procédure ou pour mieux connnaître l’organisme, visitez le www.parrainageciviquetr.org.