«Le stade, c’est ma résidence d’été»

La Trifluvienne Céline Couture est une vraie de vraie fan des Aigles de Trois-Rivières. L’été, elle assiste à pratiquement toutes les parties locales, autant celles du junior que celles de la ligue Can-Am. Comme elle le dit si bien, le stade, c’est sa deuxième demeure.

«C’est vraiment une passion, confie-t-elle. Ça me détend quand je vais là. Si j’ai eu une mauvaise journée, ça m’aide à décompresser. Même si on perd, il n’y a pas de partie que je trouve ennuyante. C’est sûr que j’aime mieux voir mon club gagner, mais je vais toujours chercher le positif dans la partie. Je repars en me disant que j’ai vu tel ou tel jeu et que, juste pour ça, ça valait la peine d’y être.»

Assise au soleil sur la ligne du premier coussin – toujours au même endroit –, Céline profite de l’ambiance. Les habitués comme elle la reconnaissent et ne manquent pas de la saluer. Même Grand Chelem, la mascotte, vient lui faire un petit coucou au début de chaque partie.

«J’ai plein d’amis et de connaissances au stade. Je m’y sens bien. J’aime tout là-bas. L’ambiance, la musique, les gens, le spectacle qui nous est offert. Il faut le vivre au moins une fois pour comprendre», insiste-t-elle.

Entre le travail à temps plein et le baseball, les étés de Céline sont bien remplis. «Je passe plus de temps au stade qu’à la maison, dit-elle en riant. Quand je manque une partie, c’est vraiment parce que je ne peux pas. Autrement, je suis là. C’est comme une drogue. Le baseball, c’est le plus beau sport au monde.»

«L’été, quand je prends des vacances, je ne quitte pas la province. Si je veux voyager à l’extérieur, j’attends que la saison et les séries soient terminées, ajoute-t-elle. Et au printemps, j’ai hâte que la neige fonde pour aller m’asseoir au stade. J’adore ça. C’est un sport lent. Quand on ne le comprend pas, on peut trouver ça plate, mais il y a beaucoup de stratégie.»

Une passion de longue date

Sa passion pour le baseball, Céline l’a développée il y a plusieurs années déjà quand elle allait voir jouer son conjoint.

«Il a toujours joué à la balle. J’en ai fait du banc! Mais j’ai aussi appris les rudiments du sport. On allait aux Expos dans le temps et on aimait ça, raconte-t-elle. Puis, notre fils a suivi un programme sports-études en baseball. J’allais le voir jouer lui aussi.»

«Plus tard, j’ai commencé à aller voir jouer le junior, poursuit-elle. Au début, je ne connaissais pratiquement personne, mais Carole et Réal Lajoie m’ont accueillie dans cette belle famille. Maintenant, je connais plein de gens et je me suis fait de bons amis. J’ai développé un sentiment d’appartenance envers l’équipe et toute la famille des Aigles.»

En tant que vraie fan, Céline Couture a même entrepris de transformer une pièce de sa maison en petite salle d’exposition. Elle a prévu y mettre tous ses articles, allant des chandails signés aux balles et aux photos qu’elle possède. «On est fan ou on ne l’est pas», conclut-elle.