Dans les coulisses d’un match de baseball

BASEBALL. Pour plusieurs, l’été est synonyme de vacances. Mais pour les membres de l’administration des Aigles de Trois-Rivières, la saison estivale n’est pas de tout repos. De mai à septembre, c’est un véritable feu roulant. Et même quand les portes du stade sont fermées, ces petites abeilles travaillent fort en vue d’accueillir les spectateurs, soir après soir.  

Avec une centaine de parties au calendrier, pas le temps de se la couler douce sur le bord de la piscine. Ils sont environ dix employés à veiller à ce que tout se déroule rondement. Et même quand le match de la veille s’est terminé à une heure tardive, ils sont fidèles au poste le lendemain.

Quand les Aigles jouent à domicile, leurs journées de travail débutent vers 11h et se terminent généralement vers minuit. «C’est exigeant parce qu’on n’a pas de remplaçant et on joue pratiquement chaque jour. C’est un horaire chargé, mais en même temps, le temps passe tellement vite parce  qu’on aime ce qu’on fait et qu’on est toujours occupé», mentionne Simon Laliberté, directeur des communications et marketing.

À midi, c’est l’heure de la rencontre quotidienne pour planifier le déroulement des prochaines heures. «On regarde si on a des groupes spéciaux sur la terrasse et dans les gradins. On voit quel est le partenaire qui fournit le repas pour les joueurs le soir même pour s’assurer que les deux équipes aient à manger. On regarde qui sont les gens qui vont travailler pour la galerie de presse et on parle de l’animation de la soirée», énumère Simon.

Course contre la montre

Après la réunion, chacun retourne à son poste et s’active. L’équipe des communications prépare le script du match pour l’animateur de foule et l’animateur maison. Elle s’occupe aussi des notes de presse pour les journalistes.

«De mon côté, je travaille avec le Groupe Vertdure le matin et j’arrive au stade en après-midi. Je fais le tour de tout le monde pour voir si tout est correct. Je vais voir le coach pour savoir s’il y a des échanges qui s’en viennent pour gérer les avions et les permis de travail. Je vérifie pour les autobus aussi quand on part sur la route», indique le directeur général, René Martin.

En après-midi, les deux thérapeutes de l’équipe sont aussi sur place pour s’occuper des blessures des joueurs. Si un groupe se produit sur la terrasse, il prépare également son matériel après le dîner.

Pas une seconde à perdre puisque les portes du stade ouvrent à 17h. À cette heure-là, on compte entre 25 et 30 employés, allant de la billetterie au restaurant en passant par la boutique. «Pendant la partie, on éteint des feux, lance Simon. Et après le match, on se rencontre pour faire le bilan. Le lendemain, on est reparti sur autre chose.»

Sur le terrain

Quand la partie est à 19h, les joueurs arrivent vers 14h. «Ils font leur routine, se lancent la balle et s’échauffent. La pratique officielle au bâton commence à 16h. Après c’est la douche et le souper», précise Simon Laliberté.

Sans oublier les deux personnes qui sont responsables de l’entretien du terrain. On fait la pelouse presque chaque jour. On s’assure que le gazon et le sable sont en bon état. Après chaque match, on arrose avec des arrosoirs automatiques», informe Simon.

Une fois la partie terminée et quand les estrades sont vidées, c’est l’équipe du ménage qui entre en scène. Ils ne sont pas les seuls à travailler jusqu’aux petites heures du matin. C’est le cas aussi du préposé à l’équipement qui doit laver les uniformes des deux équipes… et l’habit de Grand Chelem, la mascotte de l’équipe.