Webdiffusion, hydrocarbures et piscine intérieure

AFFAIRES MUNICIPALES. Les élus du conseil municipal de Trois-Rivières étaient réunis en séance publique lundi soir. Voici quelques décisions prises par les élus municipaux.

Webdiffusion des séances

La Ville a déposé une résolution visant à permettre la webdiffusion des séances publiques du conseil municipal. On estime que l’achat de l’équipement, leur installation et leur mise en marche pourrait coûter un maximum de 50 000$.

Cela permettra aux séances publiques d’être diffusées en direct sur le site Internet de la Ville de Trois-Rivières. Ce projet de webdiffusion a été émis par les membres du conseil.

«C’est une question de transparence. Beaucoup de villes le font déjà. On était parmi les derniers à ne pas faire de webdiffusion. Il était temps qu’on arrive en 2017. Par ailleurs, ça coûte peu cher maintenant. On n’avait plus de raison de ne pas le faire. Les gens qui le voudront pourront suivre les séances et la période de questions», souligne la conseillère du district des Forges, Mariannick Mercure, pour qui ce dossier est particulièrement important.

Comme citoyenne, elle avait pris l’initiative, il y a quatre ans, de filmer des séances du conseil municipal.

«Beaucoup de candidats en avaient aussi parlé pendant la campagne électorale. Les élus n’ont pas été difficiles à convaincre. Le consensus s’est fait facilement et sans chicane. Je pense que ça fera en sorte que les gens pourront suivre davantage ce qui se passe dans la ville», ajoute Mme Mercure.

Par ailleurs, à compter de 2018, les séances ordinaires publiques se dérouleront le premier et le troisième mardi de chaque mois à 19h plutôt que le lundi à 19h30.

Ce changement d’horaire, demandé par l’administration, laissera plus de temps aux employés de la ville pour préparer l’ordre du jour. Cela devrait aussi éviter aux employés de faire du temps supplémentaire.

Hydrocarbures: plus d’autonomie pour les municipalités, demande la Ville

La Ville de Trois-Rivières demande au ministère des Affaires municipales et de l’occupation du territoire (MAMOT) de permettre aux municipalités de délimiter des territoires incompatibles avec les activités reliées aux hydrocarbures dans leur schéma d’aménagement et de développement.

La Ville souhaite voir le MAMOT déposer les orientations gouvernementales en aménagement du territoire relatives aux hydrocarbures avant l’édiction des règlements découlant de la Loi sur les hydrocarbures.

«On demande au ministère de s’engager à nous respecter et nous donner une plus grande autonomie municipale, surtout pour l’aménagement du territoire et de nous donner les moyens de protéger nos sources d’eau potable et de délimiter les territoires incompatibles au développement des hydrocarbures. On se colle ainsi à la résolution adoptée par l’Union des municipalités du Québec durant la campagne électorale», commente le maire Yves Lévesque.

C’est le conseiller municipal du district des Rivières, Claude Ferron, qui a amené ce sujet à la table du conseil.

«C’est un groupe de citoyens qui m’a interpellé. Je suis aussi sensible à l’enjeu de la protection de l’eau potable. Des gens aimeraient que ça aille plus loin, mais on avait peu de temps pour prendre une décision, depuis les élections. Je pense que c’est un début. Ça vient dire qu’on voudrait être « maître chez nous » et que, si on nous donne les moyens, il faut mettre des balises très claires», affirme-t-il.

«Les hydrocarbures, c’est une filière qui va disparaître. Ce n’est pas une énergie de transition. Le défi, c’est de sortir les hydrocarbures. Si on s’embarque là-dedans, c’est un message biaisé. Je trouve donc que la résolution de ce soir est positive», conclut-il.

Piscine intérieure au Cap-de-la-Madeleine: un engagement de la Ville

La Ville s’engage à verser un montant de 500 000$ à Loisirs du Cap-de-la-Madeleine pour l’aider à construire une piscine intérieure au centre communautaire Jean-Noël-Trudel. Cette subvention est conditionnelle à l’octroi de subventions des ministères de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du Québec.

«Là, ils en sont à l’étape de finaliser le projet. On réitère donc notre engagement pour qu’ils puissent chercher les subventions. C’était un préalable pour enclencher le processus», explique le maire.

100 000$ pour les Nuits Polaires

L’événement Les Nuits Polaires bénéficie d’une aide financière de 100 000$. L’événement sera de retour à Trois-Rivières à l’hiver 2018.