Urgence de Cloutier-du Rivage: encore le statu quo

SANTÉ. Qu’adviendra-t-il de l’urgence de l’hôpital Cloutier-du Rivage? Le député Pierre-Michel Auger a rencontré la présidente du Syndicat des infirmières, inhalothérapeutes et infirmières auxiliaires du Cœur-du-Québec (SIIIACQ) à ce sujet, vendredi.

«Ça faisait un certain temps qu’on n’en avait pas entendu parler et mes membres me questionnent. Il faudrait que quelque chose d’officiel se passe. Ça crée de l’incertitude auprès du personnel, car ça fait des années qu’il y a des menaces de fermeture. On a vu du personnel migrer vers d’autres établissements pour être sûr de ne pas se retrouver devant rien. Il y a beaucoup d’instabilité», explique Andrée Guillemette, présidente du SIIIACQ.

L’une des options qui est envisagée pour l’hôpital du secteur Cap-de-la-Madeleine serait de devenir une super-clinique. Toutefois, les critères pour qu’un établissement puisse être converti en super-clinique ne sont pas encore officiels.

«Tout est là à Cloutier-du Rivage pour en faire une super-clinique: les ressources humaines, les équipements, le bâtiment… On travaille là-dessus. Moi aussi je veux des réponses. Il n’y a pas une semaine où je n’en parle pas au ministre», affirme le député de Champlain, Pierre-Michel Auger.

Actuellement, quatre postes de soir, cinq postes de jour et entre huit et dix personnes formant une équipe volante travaillent à l’urgence de Cloutier-du Rivage. Au printemps, deux civières ont été coupées et le poste de nuit n’existe plus.

«Je veux la vérité. Ce n’est pas moi qui vais choisir l’option pour l’hôpital. Ce serait super si ça pouvait devenir une super-clinique. On arrêterait de perdre notre temps. Je pense que le personnel serait content d’avoir une nouvelle officielle», souligne Mme Guillemette, en rappelant, au passage, que la clientèle desservie dans le secteur de l’hôpital est plus vulnérable.

Si la rencontre entre M. Auger et Mme Guillemette a permis aux deux partis de cheminer et de poser ses questions, la situation à Cloutier-du Rivage demeure au statu quo jusqu’à ce qu’une décision soit prise du côté du ministère de la Santé.