UQTR: l’entente de principe acceptée à 85%

UQTR. Le conflit de travail est maintenant terminé à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR): les professeurs ont voté à 85% en faveur de l’entente de principe, avec un taux de participation de 74%.

Le recteur de l’université, Daniel McMahon, est très satisfait des résultats du vote des professeurs.

Daniel McMahon, recteur de l’UQTR.

«Un travail important a été fait par les deux comités de négociation. Le conseil d’administration avait déjà approuvé cette entente de principe la semaine dernière. C’est une entente gagnant-gagnant et le taux de participation des professeurs au vote a été très élevé. C’était important de trouver un règlement avant la fin de l’été. C’était fondamental», soutient-il.

Selon le président du Syndicat des professeurs, Ismaïl Biskri, il s’agit de la meilleure attente à laquelle les deux parties pouvaient arriver.

«Dans les circonstances, c’est le mieux qu’on pouvait avoir, dit-il. Il nous reste maintenant à négocier tout l’aspect normatif, qui inclut notamment l’évaluation des professeurs et le processus de promotion. Ça n’a pas d’impact financier, mais c’est tout de même très important de bien négocier cette partie du contrat.»

L’entente d’une durée de cinq ans, dont une année déjà écoulée, prévoit une hausse du nombre de professeurs. Vingt-six nouveaux professeurs ont d’ailleurs été embauchés durant l’été.

Le calcul du plancher d’emploi, l’un des principaux points de litige, a été révisé. Plutôt que d’embaucher un nouveau professeur pour 30 nouveaux étudiants, on engagera un professeur pour 40 nouveaux étudiants.

Avec ces concessions, le retour à l’équilibre budgétaire ne prendra qu’une année supplémentaire que ce qui était prévu dans le plan de redressement original.

Mais la négociation a laissé des traces, admet le recteur.

«On n’en fera pas fi. Il y a eu une négociation qui a été tendue. Là, on doit regarder vers l’avant. J’ai parmi les meilleurs professeurs du Québec. Gardons le cap sur ce qui fait que nous sommes les meilleurs. On devrait être capable de retomber vite sur nos pieds», commente M. McMahon.

Ce dernier ne croit pas que la réputation de l’UQTR aura été entachée par ce conflit travail et du lock-out de deux semaines qui avait été décrété au printemps.