UQTR: le syndicat des professeurs réagit

UQTR. À la lecture du rapport de la Vérificatrice générale, le Syndicat des professeurs et des professeures de l’UQTR (SPPUQTR) croit qu’il faut s’interroger sur la compétence des gestionnaires universitaires.

«Le départ de Mme Ghazzali ne règle pas tout, indique le syndicat par voie de communiqué. Ce qu’il faut corriger, c’est la culture de la gestion à huis clos et des décisions prises en catimini. La transparence assure une meilleure gestion et une prise de décision plus éclairée. Le Syndicat poursuivra, avec autant de rigueur et de vigilance les étapes suivantes du processus de remplacement de la rectrice.»

«Tant avant qu’après l’arrivée de Mme Ghazzali, la VGQ souligne une multitude de lacunes de gestion indignes d’une université, poursuit le syndicat. Comme le disait Mme Ghazzali, avec raison, il faut se réjouir du fait que la VGQ ne rapporte aucun détournement de fonds, aucune collusion ou aucune malversation dans la gestion de l’UQTR.»

«La VGQ rappelle qu’il faut respecter les règlements, qu’il ne faut pas contourner les lois, qu’il faut signer des contrats avec les fournisseurs, qu’il faut appliquer les bonnes pratiques en manière de planification, qu’il faut assurer un suivi rigoureux des projets immobiliers, qu’il faut obtenir les autorisations nécessaires avant de procéder, etc. Fallait-il vraiment une telle vérification pour rappeler nos gestionnaires à l’ordre sur des pratiques aussi basiques? S’il y avait des blâmes à distribuer, il faudrait les partager équitablement entre la rectrice pour la gouvernance, la vice-rectrice à l’administration et aux finances pour la gestion financière et les autres vice-recteurs», conclut le syndicat.