UQTR: la Fondation Molson donne 250 000$ au laboratoire de phonétique

ÉDUCATION. Grâce à de généreux dons de la Fondation Molson et de Me Jean Boulet, associé chez Lavery Avocats, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a pu restaurer le laboratoire de phonétique et l’amener au 21e siècle sur le plan de la technologie. 

Les dons de 250 000$ de la Fondation Molson et de 20 000$ de Me Boulet, il a été possible d’acheter du matériel informatique et du mobilier spécialisé, de développer des activités pédagogiques et d’activités dédiées à la pratique autonome, ainsi que de mettre en place un programme de bourses pour soutenir des étudiants qui fréquenteront le laboratoire dans leur programme d’études.

«Pour nous, ça représente une avancée majeure pour le laboratoire. On peut même former des étudiants à l’extérieur à partir du laboratoire», souligne Robert Mantha, vice-recteur de l’UQTR.

«Cette mise à jour du laboratoire était devenue essentielle pour l’enseignement de la langue seconde. Le laboratoire était devenu désuet. On avait de vieux équipements. Il n’y avait pas toute la technologie qu’on a maintenant. Là, on est vraiment entré au 21e siècle. C’est inimaginable tout ce qu’on peut faire avec cette nouvelle technologie. On est en avance sur de nombreuses universités au Canada, présentement», explique Daniel Lavoie, directeur de l’École internationale de français de l’UQTR.

Les étudiants peuvent notamment avoir accès à cette nouvelle plateforme à distance à partir de leur cellulaire et de leur ordinateur portable. Lorsqu’ils font des exercices de prononciations, ils peuvent comparer visuellement et auditivement la modulation de leur prononciation avec la prononciation adéquate et ainsi s’ajuster en conséquence.

«Dans mon département seulement, 4500 étudiants étaient inscrits en 2016-2017, en plus des 1400 étudiants qui utilisent le laboratoire dans le cadre des activités de l’École internationale de français. La comparaison de la prononciation par la modulation est un outil important pour la compréhension orale et pour l’expression», précise M. Lavoie.

Pour souligner la contribution des donateurs, le laboratoire portera dorénavant le nom Molson-Boulet. Andrew T. Molson, de la Fondation Molson, et Me Jean Boulet étaient présents pour recevoir cet honneur.

«Je connais [Andrew] Molson depuis plusieurs années. C’est un amoureux de la langue française et un grand philanthrope remarqué et remarquable. Ce laboratoire sera une excellente unité d’apprentissage de la langue. La connaissance d’une autre langue est un atout dans le contexte actuel de globalisation. Si cela peut contribuer à rapprocher les deux grandes solitudes que sont l’anglais et le français, ce serait phénoménal», commente Me Jean Boulet.

Andrew Molson s’est dit immédiatement inspiré le projet lorsque l’UQTR l’a approché et a souligné le caractère rassembleur du projet.