Une première séance publique dans la bonne humeur pour Jean Lamarche

À une quinzaine de minutes de présider sa première séance publique, Jean Lamarche l’a admis: il était nerveux.

«Plus qu’à mon assermentation, confie-t-il. Il y a toute une charge de responsabilités qui s’ajoute ce soir. C’est une phase importante, voire cruciale. Ça représente la relation entre la Ville et les citoyens. C’est de transmettre des informations et de recevoir les questions. C’est de montrer vers où on avance.»

Le maire Lamarche a fait son entrée dans la salle publique de l’hôtel de ville sous les applaudissements chaleureux de la part des citoyens déjà présents pour assister à la séance du conseil municipal. Il a profité de l’occasion pour souligner le travail de Ginette Bellemare qui a été mairesse par intérim ces derniers mois.

Un peu plus tôt en après-midi, c’était la première fois que tout le conseil se réunissait à l’occasion d’une séance de travail, autre que lors de l’assermentation la semaine dernière.

Il n’y a pas eu de discussion sur l’harmonie ou de chicane, affirme le premier magistrat. «On se sent ailleurs. On forme une équipe et on n’aborde plus ces thèmes. On travaille tous ensemble.»

Même s’il est encore en train d’assimiler tout le fonctionnement de l’appareil municipal, M. Lamarche a posé des questions lorsque nécessaire, dirigé la séance de travail, et a réparti les droits de parole, une tâche que l’ancien maire déléguait lors des séances de travail.

«Ça avance plus vite que je ne le pensais! J’assimile beaucoup d’informations. Maintenant, j’ai hâte d’être bon. Je me sens comme un élève au volant», image-t-il.

M. Lamarche a hâte d’aborder des thèmes phares de sa campagne électorale, tels que les ententes avec l’université, le développement de l’aéroport et de la stratégie de revitalisation du Bas du Cap.

Une cinquantaine de citoyens se sont déplacés pour cette première séance publique du nouveau maire. Trois d’entre eux ont pris la parole et posé diverses questions, auxquelles il a répondu avec assurance et au mieux de ses connaissances.

«J’ai adoré. Je m’étais imposé une certaine pression, mais l’ambiance était bonne, autant au sein du conseil que dans la salle. Je savais aussi que c’était solide avec Me Tremblay [la greffière] et que je pouvais compter sur les directeurs derrière moi en cas de besoin», a conclu le premier magistrat au terme de la séance