Une première en 19 ans chez Acolyte
Depuis le mois de mars, Stéphanie Dusablon, Myriam Roy et Guillaume Huard sont associés de l’agence créative trifluvienne Acolyte. C’est la première fois en 19 ans que des employés se taillent une place dans l’actionnariat de l’entreprise fondée par Martin Dugré et Philippe Lampron.
Après avoir franchi les étapes d’un long processus de plus de deux ans, le trio entame une nouvelle aventure au sein de la boîte. Pour les cofondateurs d’Acolyte, ce changement permettra à l’entreprise de poursuivre son expansion.
«C’est la plus grande marque de confiance que Martin et Philippe pouvaient nous démontrer. Ils nous confient une partie de leur bébé et ça nous montre bien leur volonté de vouloir amener l’entreprise encore plus loin, de lui donner un second souffle. C’est un beau défi et c’est motivant», confie Stéphanie Dusablon, directrice service-conseil.
«Ça fait 17 ans que je travaille pour Acolyte. J’ai grandi avec l’entreprise. Je fais partie des meubles, renchérit Myriam Roy, directrice artistique. J’ai toujours travaillé ici comme si c’était mon entreprise, alors ce nouveau poste, ça vient officialiser le tout. Et la nouvelle a vraiment été bien reçue par nos collègues. Ils nous ont dit qu’ils s’en attendaient, qu’ils n’étaient pas surpris.»
Les trois nouveaux associés ont des parcours différents, mais ensemble, leurs forces s’additionnent et leur expérience est complémentaire.
Directeur numérique, Guillaume Huard a toujours eu la fibre entrepreneuriale. Plus jeune, il dirigeait de petites entreprises, allant de la fabrication de t-shirts à la programmation de sites web pour des amis. Il cumule une douzaine d’années d’expérience dans le domaine des communications et du marketing.
Actionnaire à 27 ans
De son côté, Stéphanie Dusablon a rapidement gravi les échelons, elle qui n’a que 27 ans. Son aventure chez Acolyte a commencé quand elle a réussi à obtenir un stage à l’agence en 2013.
«Ça faisait des années que les gars ne prenaient pas de stagiaires. J’étais venue porter mon CV, mais on ne m’avait pas rappelée. Puis, je les ai croisés dans un événement de Chambre de commerce. Je les ai approchés. On a parlé un peu et ils ont accepté de me rencontrer le lendemain», raconte-t-elle.
«Après mon stage, j’ai travaillé pour Desjardins quelque temps avant de revenir pour de bon en 2015. J’ai été élevée dans le milieu entrepreneurial. J’aurais pu travailler avec la famille, mais j’ai toujours voulu faire mes classes et mon propre parcours. Maintenant, le défi qui se présente, c’est de faire d’Acolyte un employeur de choix. On est à se repositionner et trouver notre niche», conclut-elle.