Une plus-value à l’éducation à Keranna

Grâce au financement de la communauté des Filles de Jésus, l’Institut Secondaire Keranna pourra se doter de nouveaux laboratoires de iPad. La continuité de ce projet s’inscrit dans la phase 3 du plan de développement stratégique 2015-2020 de l’école.

L’aide financière accordée par les Filles de Jésus, fondatrices de l’école, permettra à l’institut de se procurer quatre chariots de tablettes iPad: deux cette année, et deux en début d’année prochaine. L’objectif de l’établissement est de rendre accessible un chariot par niveau d’enseignement dès la rentrée scolaire 2017-2018.

«Keranna forme depuis toujours de jeunes citoyens intellectuellement curieux, allumés, débrouillards; de jeunes adultes dotés d’une formation scolaire leur permettant de continuellement se dépasser. C’est pourquoi c’est avec plaisir que nous nous associons à ce projet», souligne Gisèle Lacerte, vice-provinciale de la communauté des Filles de Jésus.

Une ouverture à l’innovation

L’Institut Keranna soutient que grâce à l’utilisation de la technologie iPad, l’élève est appelé à être actif pendant son apprentissage par l’accès instantané au savoir avec Internet et par l’utilisation d’applications pédagogiques qui suscitent sa motivation ainsi que son engagement cognitif.

Le mode laboratoire suppose que l’école prête aux élèves les tablettes à un moment précis et opportun, ce qui rejoint l’objectif d’une utilisation prioritairement pédagogique de la technologie. Selon Marie-Hélène Boucher, directrice des services pédagogiques, cela facilite également la gestion de classe et évite d’imposer davantage de frais aux familles des élèves.

 «L’élève ne se trouve pas face à un écran huit heures par jour. Il profite d’un enseignement diversifié à travers différentes méthodes, que ce soit l’enseignement explicite, l’enseignement par les pairs, la coconstruction, l’enseignement magistral, la réalisation de projets manuels, et l’utilisation de la technologie, lorsque cela est pertinent pour l’apprentissage du jeune», mentionne Mme Boucher.